Son jeune et dynamique président directeur général est revenu de son immigration et a créé une entreprise d’assurance.
Aymric KAMEGA a la trentaine, et est promoteur d’une entreprise d’assurance qui évolue qui fait son chemin. Parti en Europe il y a quelques années, le jeune patron a jugé nécessaire de revenir sur les traces de ses ancêtres développer un domaine qui lui tient à cœur.
« L’idée en lançant Acam Vie, est de pouvoir se sentir utile. Je suis Camerounais d’origine. Ayant constaté que le Cameroun a de gros manquements en termes d’assurance vie, en tant qu’expert en assurance vie, je me voyais mal rester en Occident, résoudre les problèmes des autres et ne rien chercher des nôtres. A Acam Vie, nous mettons donc notre expertise en action, pour que de l’assurance vie se développe, sachant qu’elle permet à la population et à l’Etat d’aller de l’avant. On aide les populations en les protégeant en cas de coups durs, on aide l’Etat en collectant les fonds», argumente le président directeur général de Acam Vie.
L’entreprise emploie 36 jeunes. Elle est très attachée au numérique et se démarque donc ainsi de ses concurrentes. Un aspect qui a retenu l’attention de DiasInvest, un programme appuyé par l’Agence française de développement (AFD) et porté par le ministère des Relations extérieures (Minrex). Les responsables de cette plateforme étaient le rencontrer le 7 septembre pour jauger l’évolution de ce fruit de la diaspora. Aymric KAMEGA apprécie cette initiative. « Je ne peux qu’apprécier ce que fait DiasInvest au Cameroun. Nous avons bénéficié de ses services puisque DiasInvest a permis à Acam Vie de s’améliorer sur les points qui pouvaient être considérés comme des points faibles, notamment la partie marketing et communication. On souhaite qu’ils aident encore à faire que le marché qu’on exerce soit promu, qu’on puisse communiquer sur l’intérêt de l’assurance vie pour tout un chacun, et dire comment Acam Vie peut être un acteur de choix pour apporter des réponses indiquées à tout un chacun en termes d’assurance vie. Il faut protéger les enfants, les conjoints et se protéger soi-même. »
Le challenge est désormais d’établir un pont de confiance entre Acam Vie et tout le public camerounais. « Il faut de la confiance dans un environnement où des gens ont très peu confiance en certaines institutions. Mais les fonds collectés chez nous sont plus que sécurisés », assure Aymric KAMEGA.