Le ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence de la République souligne que la libération des responsables politiques du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est liée à plusieurs buts, parmi lesquels, la bonne santé de l’économie.
« Le président de la République (…) a décidé de l’arrêt des poursuites pendantes devant les tribunaux militaires, contre certains responsables de partis politiques et notamment du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) arrêtés et détenus pour des faits commis dans le cadre de la contestation des résultats de la récente élection présidentielle. Cette décision qui intervient au moment où s’achèvent les assises du Grand dialogue national convoqué par le Chef de l’Etat, procède de sa volonté constante de promouvoir un climat de paix, de fraternité et de concorde entre les filles et les fils du Cameroun, propice au développement socio-économique de notre pays », écrit Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR).
Le communiqué du 4 octobre arrive 48 heures après celui ordonnant la mise en liberté de 333 personnes arrêtées dans le cadre de la crise anglophone, qui débuté en octobre 2016. Par cette décision présidentielle qui a permis à Maurice Kamto et compagnie de renouer avec la liberté dès le samedi 5 octobre, « le chef de l’Etat réaffirme sa détermination à poursuivre sans relâche ses efforts dans la recherche des voies et moyens d’une résolution pacifique des crises et différends auxquels peut être confronté notre pays et à promouvoir, avec l’aide de tous les Camerounais de bonne volonté, une vie politique et sociale apaisée », se convainc le ministre d’Etat SGPR.
Albright Fandono