Un concours dénommé ‘’ DiasInvest 237’’ est en cours afin de sélectionner de bons projets. Ledit concours prendra fin en décembre 2019.
« Nous sommes là dans le cadre du lancement d’un appel à projet qui court jusqu’en décembre 2019 et à cet effet, nous invitons les camerounais de la diaspora qui souhaitent investir au Cameroun de postuler à travers le site web du programme, www.dias-invest.cm, toutes les conditions d’éligibilité sont contenues sur le site. Un dispositif pilote mis en place depuis décembre 2017 et court jusqu’au 15 décembre 2019. Nous avons déjà enrôlé une quarantaine de projets et tous les secteurs sont ciblés », explique M. Koum, directeur du projet porté par le ministère des Relations extérieures (Minrex).
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à l’investissement productif de la diaspora, le Minrex a bénéficié des financements de l’Agence française de développement (AFD). But précisé, emmener les Camerounais de la diaspora à penser retourner au pays développer des projets qui pourraient les aider à devenir des créateurs de richesses. « Cela matérialise l’action que le gouvernement mène à l’endroit de la diaspora camerounaise notamment en l’invitant au développement du Cameroun. 4 projets ont été visités, ce sont des acteurs de l’agriculture, la transformation, et le secteur médical. Nous sommes satisfaits jusqu’ici. Nous leur avons assuré le soutien du gouvernement », a expliqué le chef de projet le 3 septembre à Yaoundé.
Au cours de cette ronde aux anciens compatriotes jadis basés à l’étranger et qui ont décidé de renter investir au Cameroun, l’on a touché du doigt certaines innovations. « Le dispositif DiaInvest nous a beaucoup soutenus, dans l’édification de notre business plan en y apportant des ajustements et également, ils ont aidé à monter l’étude de marché et tous les jours, ils sont avec nous par des conseils. J’ai déjà eu à suivre des formations auprès de Dias qui me permettent de connaitre comment gérer tous les jours le processus d’approvisionnement et même la production sans interruption, comment choisir le bon couloir, comment reconnaitre le bon client, le bon prescripteur », a déclaré une exposante, qui produit 500 litres mensuels de jus de fruit naturel.
« Je pense que c’est une très belle initiative de la part du Minrex d’avoir pensé à la diaspora en organisant ce type de programme. Je pense qu’il y a encore un certain nombre de points d’éclaircissement à travailler, notamment en disant qu’en faisant partie du programme vous pourrez bénéficier d’un accompagnement financier et puis finalement en cours de route, voir s’il y a des changements envers des structures qui attendaient des financements », a suggéré une autre. Son entreprise basée à Garoua produit des serviettes hygiéniques à base du coton produit dans le coin. La suite aura lieu à Douala le 7 septembre, où le Minrex viendra visiter certaines entreprises montées par d’anciennes figures de la diaspora.
Aloys Onana
