La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) confie avoir investis 365 milliards de FCFA de 2017 à 2019. Une enveloppe qui a permis de financer 27 projets. Côté listing, l’on souligne que deux réalisations dans les transports ont absorbé 135 millions de FCFA, cinq réalisations dans l’agriculture et dans l’agro-industrie ont nécessité un appui de 20 millions de francs, l’industrie a fait dépenser 38 millions, la santé, 14 millions, le développement urbain, 45 millions, entre autres. « Le conseil d’administration a approuvé dix-huit opérations en 2019, dont seize sous forme de prêts directs et de deux, au titre des prises de participations représentant un volume d’engagement 271 070 millions de FCFA, soit 2,7 fois l’objectif annuel de 100 millions de FCFA retenu dans le plan stratégique », souligne la BDEAC, qui ajoute. « Le montant d’engagement pris en 2019 est le plus élevé depuis la création de la Banque. Il se répartit entre le secteur public non marchand (4,4 % des engagements), le secteur public marchand (58,8%) et le secteur privé (36,8%). »
Si pour certains observateurs la BDEAC pourrait être perçue comme finançant plus le secteur public, cette institution financière apporte un bémol. « cette répartition (de 2019) est cohérente avec l’objectif opérationnel n°3 du Plan stratégique 2017-2022 à savoir, Préserver la diversification du portefeuille de la Banque en visant une répartition des engagements dans le secteur public non marchand (20 %), le secteur public marchand (40 %). À titre de rappel en 2018, les opérations financées se répartissaient à 58,6% pour le secteur public non marchand et 41,4% pour le secteur privé. »
Aloys Onana