Selon l’Institut national de la statistique (INS), en se situant à 5,7% du PIB, il s’est encore creusé au cours du deuxième trimestre 2021. « Comparativement à la même période en 2020, la hausse prononcée du volume des importations (12,2%) couplée à un accroissement relativement moindre de celui des exportations (8,1%), contribue à entretenir le déficit du solde de la balance commerciale à 5,7% du PIB », renseigne l’INS.
La hausse des importations de biens résulte de la demande croissante des produits de l’industrie de fabrication des meubles, de l’industrie chimique, de la fabrication des appareils électriques, de l’industrie de travail des grains, de la fabrication des boissons et de la fabrication des papiers.
En effet, le deuxième trimestre 2021 est marqué par une hausse considérable du volume des importations, comparativement à la même période en 2020. Tout comme au trimestre précédent, les importations globales en volume enregistrent au cours du deuxième trimestre 2021, une hausse considérable de 12,2% par rapport à la même période de 2020, contribuant ainsi négativement de 2,1 points à la croissance du PIB. Cette performance découle d’un accroissement à la fois du volume des importations des biens et des services.
Toutefois, la baisse des importations des produits de l’industrie agroalimentaire a constitué un frein à la croissance des importations.
Il est à noter que les importations de pétrole brut demeurent toujours nulles, depuis deux ans, en raison de l’arrêt des activités à la Société nationale de raffinage.
Exportations
Les exportations globales en volume affichent un accroissement de 8,1% au cours du deuxième trimestre de 2021 et contribuent positivement de 1,0 point à la croissance du PIB. Cette évolution découle à la fois d’une belle performance des exportations de biens couplée à celles des services.
L’évolution positive observée du niveau des exportations globales de biens résulte de la bonne tenue des exportations des produits de l’industrie de la transformation agricole, des produits de l’agriculture industrielle et d’exportation ainsi que des exportations de pétrole brut et du gaz naturel.
Par contre, les contractions des exportations de bois grumes (-2,5%) et de bois sciés (-7,9%) ont contribué à ralentir le niveau global des exportations. Hors pétrole brut et gaz naturel, les exportations de biens évoluent en volume de 6,7%.
Gaston Mevindi