Les grandes résolutions de l’UNIPACE
Elles vont du FCFA aux mesures prises par la BEAC en rapport avec la nouvelle réglementation de change.
L’Union des patronats d’Afrique Centrale (UNIPACE) a tenu une assemblée extraordinaire le 30 juillet à Douala. Etaient présents, la Confédération patronale gabonaise (CPG), le Conseil national du patronat tchadien (CNPT), le Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (UNICONGO), le Groupement interprofessionnel de Centrafrique (GICA).
Au terme des travaux, de nombreuses résolutions auxquelles le président des patronats d’Afrique centrale, Célestin Tawamba devra veiller à l’évolution et au succès. Ainsi, « conscients de ce que la sortie de la crise et, fondamentalement, la fin de la vulnérabilité économique et la transformation profonde des économies de la CEMAC, requièrent un secteur privé fort, moteur de I’investissement, de la croissance et de la création de richesses, ainsi que des organisations patronales nationales et une organisation patronale régionale ‘’Forces de propositions’’ », l’UNIPACE a donc dégagé quelques grandes idées.
Parmi elles, l’UNIPACE constate qu’au sujet de la nouvelle réglementation de change – les mesures annoncées et prises par la BEAC vont dans une bonne direction, elles traduisent la volonté d’un retour rapide à la normale dans I’exécution des transferts. Tout de même, « nous veillons à la mise en œuvre effective des mesures annoncées visant à une amélioration de la traçabilité des transactions entre la BEAC, les banques commerciales et les opérateurs économiques », bémolise le patronat des créateurs de richesse d’Afrique centrale, qui en appelle à une concertation urgente BEAC – pétroliers, miniers, dans le but de trouver des réponses aux problèmes spécifiques de ces secteurs d’activités avant le 1er septembre, date de la mise en æuvre de la nouvelle réglementation en leur sein. Le contact sera maintenu avec les autorités monétaires afin de porter à leur attention de manière régulière les problèmes auxquels est confronté le secteur privé de la CEMAC.
Au sujet du FCFA, « nous prenons acte de I’initiative prise ou sein de la CEDEAO en vue de la création d’une monnaie commune en son sein, laquelle traduit la volonté politique de créer des conditions optimales pour I’avènement d’un marché sous-régional dynamique et viable. Dans le même temps, nous nous félicitons de ce que le FCFA d’Afrique centrale XAF répond aux attentes de stabilité et de lutte contre I’inflation dans un environnement difficile, et nous encourageons les Etats à promouvoir une dynamique régionale étendue à la CEEAC, dans laquelle sera engagée une démarche visant l’instauration d’une monnaie commune adaptée aux exigences d’une intégration économique réussie. »
A.O