Le directeur général de la britannique Standard Chartered indique les motifs de ce départ. « Nous affinons notre concentration sur les plus importantes opportunités de croissance tout en simplifiant notre activité », confie Bill Winters. C’est que, ce 14 avril 2022, le groupe a décidé de rabattre ses cartes autrement, en quittant certaines filiales jugées moins rentables.
Sur la liste donc, pointent sept pays à savoir l’Angola, le Cameroun, la Gambie, la Jordanie, le Liban, la Sierra Leone et Zimbabwe. Par ailleurs, d’autres actions sont en vue dans d’autres pays. En Tanzanie et en Côte d’Ivoire, elle va redéfinir son cahier des charges et se concentrera uniquement sur les entreprises, le commerce. Des sources officielles soulignent que les marchés que le Groupe envisage de quitter représentaient environ 1 % du total résultat du groupe en 2021 et une proportion similaire de bénéfice avant taxe. Donc, très faible.
De nombreux pays africains et du Moyen Orient sont abandonnés, au bénéfice d’autres blocs que le groupe caresse l’espoir de dompter. En ligne de mire, l’Arabie Saoudite et l’Egypte. Pour le Groupe, ces marchés ont une croissance plus rapide. « Les déménagements sont soumis à l’approbation réglementaire », indique Standard Chartered. Avec un peu plus de 244 milliards de FCFA de dépôts enregistrés en janvier 2022, cette entreprise bancaire ne figure pas parmi les ténors de l’univers bancaire camerounais.
Aloys Onana