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Changements climatiques : la FAO se préoccupe de la gestion de l’environnement et des catastrophes environnementales en Afrique centrale

by EDC
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Le but est d’emmener les politiques et autres agents économique de la sous-région  à unir leurs forces pour la protection des forêts du bassin du Congo.

Pour appréhender la portée de l’atelier sous régional sur le renforcement des capacités en changement climatique, gestion de l’environnement, crises et catastrophes environnementales en Afrique centrale, il faut avoir une idée sur le triste sort que connaissent les forêts du continent. Selon la Food and agriculture organization (FAO) en 2020, « l’Afrique a le taux de perte de forêts le plus important dans le monde estimé à 3,94 millions d’hectares par an. La déforestation et la dégradation des terres réduisent de manière significative le couvert forestier et les ressources naturelles en général », se désole Christophe Bring, représentant du ministre de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded).

Face à cette situation, la FAO veut voir les Etats de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) être mieux outillés pour faire face aux divers visages des changements climatiques que sont , entre autres, l’irrégularité des saisons, l’excès de chaleur, l’élévation du niveau des océans entrainant des inondations et l’érosion côtière, l’augmentation de la sécheresse, la baisse des rendements agricoles, la détérioration de la santé des populations, l’augmentation des gaz à effets de serre causée par la déforestation et le déboisement dû aux activités humaines, la perte de la biodiversité, l’augmentation de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.

Les pays de l’Afrique centrale tout comme d’autres pays de l’Afrique en général, rappelle le Minepded ont pris des engagements internationaux pour contribuer aux efforts globaux d’atténuation des impacts des changements climatiques à travers la conservation et la gestion durable de leurs forêts et la production des stratégies, plans d’action et rapports nationaux exigés par les conventions internationales pour témoigner de leurs progrès en la matière encore moins outillés pour faire face aux impacts des changements climatiques et gérer les crises et catastrophes environnementales.

« En insistant sur les engagements pris par nos pays devant la communauté internationale pour contribuer à la lutte contre les changements climatiques, via leur contribution déterminée au niveau National (CDN), lors de la Conférence des parties (COP 21) de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques CCNUCC tenue à Paris en 2015, il est urgent de mettre en exergue les efforts faits pour améliorer la coordination intersectorielle, le leadership technique et la responsabilité politique », souligne Christophe Bring.

Que souligne que c’est dans cette veine que la FAO a trouvé la nécessité d’accompagner et d’outiller nos pays à mieux se préparer pour faire face et gérer efficacement les impacts des changements climatiques ainsi que les crises et catastrophes environnementales.

Les travaux de Douala du 18 au 22 décembre 2023 se sont focalisé sur les principes, concepts de base, outils et approches de changement climatique, l’amélioration de la compréhension des participants sur les changements climatiques et leurs impacts sur les systèmes alimentaires, la résilience des populations et la sécurité alimentaire en Afrique centrale, le diagnostic climatique, le suivi évaluation des changements climatiques ainsi que les outils de rapportage et de préparation de rapportage pour informer la prise de décision en matière de changement climatique, les concepts de base dans le domaine des risques et catastrophes environnementales et les dispositifs pour gérer ces risques et catastrophes, l’évaluation, l’analyse et la modélisation des risques et catastrophes naturelles, l’amélioration de la capacité des participants en matière de développement de stratégie de réduction des risques et d’amélioration de la résilience.

Pour la FAO, nourrir une population mondiale en pleine croissance en produisant plus avec moins constitue un défi d’autant plus grand que l’insécurité alimentaire aussi bien aiguë que chronique gagne du terrain. En effet, observe l’institution onusienne,  8 milliards de personnes n’ont pas accès à une alimentation saine, plus de 700 millions souffrent actuellement de la faim et 80 pour cent des populations pauvres en milieu rural à l’échelle mondiale dépendent indirectement des systèmes agroalimentaires pour leur subsistance. Les difficultés économiques, les perturbations des chaînes d’approvisionnement et les conflits nuisent à la disponibilité et à l’accessibilité, y compris économique, des aliments.

 Du regard de la FAO, les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les fortes pluies, les tempêtes, les cyclones, les inondations et les sécheresses, figurent également parmi les causes importantes de l’insécurité alimentaire dans toutes les régions. La hausse des prix des denrées alimentaires, des carburants et des engrais, ainsi que l’érosion du pouvoir d’achat, ne font qu’ajouter aux difficultés. « Si l’on veut transformer nos systèmes agroalimentaires pour les rendre plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables, nous devons accélérer et intensifier notre action et stimuler les investissements ainsi que les avancées scientifiques et technologiques dans le domaine de l’agriculture », a déclaré le représentant du Dr Athman Mravili, figure de proue de la FAO au Cameroun.

Economie du Cameroun

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