Cette année, la journée internationale de la norme a jeté son dévolu sur un secteur en pleine expansion, la vidéo.
La journée internationale de la norme se célèbre le 14 octobre de chaque année. Et cette fois, les experts du milieu ont choisi de passer au crible un secteur qui se développe en vitesse, au gré des nouveaux moyens de communication. « La normalisation est une question qui vise le développement ces économies. Cela nécessite un apprentissage important du point de vue des entreprises, du point de vue des pouvoirs publics et du point de vue des consommateurs. Cela impose t donc des efforts que les entreprises ont des difficultés à réaliser pour qu’elles atteignent le niveau de performance qu’elles souhaitent pour le développement de notre économie », explique Henri Sévérin Assembé, expert en normes et qualité.
Pour cette figure qui traine derrière elle une longue expérience dans l’univers des normes, le Cameroun doit avoir des normes et surtout, les opérateurs économiques doivent qui consentir à faire l’effort financier, infrastructurel et technique nécessaire qui pourrait les emmener à s’inscrire sur le marché international. « Vous savez aujourd’hui que dans la compétition internationale, seuls les forts sont reconnus. Et pour être fort, il faut s’inscrire dans le processus de normalisation qui permet l’inter opérabilité et la circulation des biens, des personnes et des services. »
Le challenge à l’international et au plan national est donc énorme. Du coup, le Réseau national des consommateurs du Cameroun (RNCC) a rassemblé à Douala le 12 octobre les patrons d’entreprises, leurs collaborateurs pour les entretenir autant sur la portée des normes que sur l’apport de la norme dans le monde vidéo, une pratique en évolution. « La vidéo est désormais accessible à tous et permet à chacun, partout dans le monde, de raconter son histoire et partager ses souvenirs. Toute ces avancées en matière de sophistication et d’accessibilité sont fondées sur les normes internationales. D’où le thème les normes vidéo créent une scène ouverte sur le monde », indique Francis Eyala Saba, président national du RNCC. Les travaux de Douala ont connu la présence de nombreuses entreprises ainsi qu’une représentante du ministre des Mines de l’industrie et du développement technologique.
« L’Etat met en place un certain nombre d’organismes en partenariat avec le secteur privé. Que ce soit le Bureau de mise à niveau, le RNC, l’ANOR, on met de plus en plus en place des normes et on les rend obligatoire pour éviter un certain nombre de choses et aussi, il y a un gros travail qui est fait avec la division du groupement de la qualité qui est logé au ministère des Mines de l’industrie et du développement technologique donc il y a une communication qui est faite avec des ateliers, des séminaires et récemment nous avons organisé un forum national de l’infrastructure qualité pour communiquer et rendre sensibiliser le consommateur à la notion de qualité et la norme », indique Christine Isabelle Same Mouto, délégué régionale du Littoral du ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique.
R.P.M
