La bataille de Schneider Electric
Une gamme de faits est mise en œuvre pour réduire la contre façon afin de réduire les dangers.
La contrefaçon est une pieuvre qui étend ses tentacules dans tous les domaines économiques. Mêmes les plus sensibles, qui peuvent facilement offrir la mort, à l’instar des équipements électriques. Du câble qui conduit le courant en passant le disjoncteur, l’interrupteur etc. les contrefacteurs ne laissent rien de côté.
Ils offrent donc une myriade de dangers car « des conséquences de ce secteur sont beaucoup plus néfastes. Des brulures au troisième degré à la perte d’industries, d’immeubles etc. Tout exploitant de produits contrefaits est exposé à des risques majeurs allant jusqu’à la possibilité de perdre sa vie », avertit Anas Benhaddou, le marketing director au Cameroun de Schneider Electric. « De manière générale, ajoute-t-il, tous les produits que nous trouvons sur le marché et qui ne cadrent pas avec la norme, qui ne respectent pas les standards internationaux mais aussi, des standards locaux sont faux car, les standards locaux répondent à une philosophie qui est liée aux standard internationaux. Donc tous ces produits qui sont en marge de ces normes sont potentiellement dangereux comme l’attentent des essais réalisés par des laboratoires. »
Du coup, la bataille de cette entreprise présente dans 100 pays porte sur quatre axes. Elle va, a-t-on appris au cours d’une conférence de presse récente, maximiser la disponibilité des produits qu’elle écoule par le biais de ses 32 revendeurs, renforcer la formation des électriciens -800 d’entre eux ont déjà été formés – des prix seront encore à la portée de tous, sans que cela alterne la compétitivité des produits et enfin, la haute évolution des téléphones intelligents aidant, la possibilité par chaque client de vérifier l’authenticité du produit qui lui ai proposé à travers un code barre (un QR code ) qui orientera tout client sur le site internet de l’entreprise.
Mais tout de même. « Cette problématique de la contrefaçon est assez complexe, car il ne suffit pas de mettre un hologramme sur un produit, c’est une approche à 360° dans la mesure où nous avons une part de responsabilité », indique Anas Benhaddou. Traduction donc, chaque personne qui veut avoir un équipement électrique doit vouloir du fond de son être avoir un produit authentique, au risque de perdre un bien inestimable.
Aloys Onana
