La direction générale du Port autonome de Douala (PAD) voudrait éviter par cette décision l’arrivée du corona virus au Cameroun via cette plateforme portuaire.
Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala (PAD) ne veut pas que le corona virus entre au Cameroun via les installations de l’entreprise qu’il dirige. Sa crainte est montée d’un cran après l’annonce par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 30 janvier 2020. Annonce qui a indiqué que le corona virus est une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
Au regard donc de cette reconnaissance par l’instance suprême de la santé mondiale sur le corona virus, le PAD met toutes ses équipes en mer en garde ainsi que celles en charge des questions sanitaires. « Compte tenu de cette situation préoccupante et en application des articles 12, 13, 18, 20, 21, et 22 du Règlement sanitaire international, révisé en 2005 et de la lettre circulaire N° 136-53/LC/MINSANTE/SG/ONSP du 28 octobre 2019, les mesures suivante doivent être observées pour éviter la propagation de ce virus au port de Douala », indique le Directeur général du PAD.
Ainsi, au regard de la dangerosité du corona virus qu’on dit être parvenu à l’homme par le pangolin, Cyrus Ngo’o prescrit que les navires en provenance des pays à risque devront attendre à la bouée de base pendant une période minimum de 14 jours avant d’être autorisés à entrer dans le chenal. L’arraisonnement desdits navires à l’issue des 14 jours se fera à la bouée de base par le poste de santé aux frontières du port de Douala dont l’avis favorable est obligatoire avant la programmation de leur entrée au port. Par ailleurs, ajoute le Directeur général du PAD, pour l’arraisonnement à quai, les agents du poste de santé du port sont les premiers à monter à bord des navires dès leur accostage, les autres administrations et services doivent attendre la délivrance de la « libre pratique » avant d’accéder à bord.
Derniers points. Les livraisons à bord des navires au mouillage à la bouée de base sont interdites jusqu’à nouvel avis, les changements d’équipage doivent se faire sous la supervision du poste de santé du port, prescrit Cyrus Ngo’o.
Roger Powell Messasa