La Commission nationale de lutte anti corruption (CONAC) a livré les résultats et fait engrangés au cours de l’année 2018. Présenté à Yaoundé le 19 décembre, ledit rapport révèle que l’année dernière, grâce au numéro vert le 1517 qui consiste à dénoncer un fait qu’on juge comme de la corruption, les usagers de diverses administrations et autres usagers des services publics ont beaucoup dénoncé les faits qui s’apparentaient à la corruption. Ainsi, sur les 23 000 dénonciations enregistrées en 2018, 18 550 l’ont été par appel téléphonique gratuit, soit près de 80 % des cas.
Dans ce hit parade de dénonciations, les usagers de la route occupent le haut du classement. A titre comparatif de manière générale, le nombre de dénonciations est passé de 3982 en 2017 à 23 000 en 2018, soit une évolution de 172 % en valeur relative. La CONAC a évité de publier les secteurs les plus actifs dans ce phénomène, question d’éviter la stigmatisation.
Aloys Onana