Suggestion faite par le ministre des Arts et de la Culture (Minac) lors d’une réunion virtuelle avec l’UNESCO le 22 avril.
La pandémie du Coronavirus n’est pas encore retombée. Elle foudroie pratiquement tous les domaines économiques. La culture en fait de gros frais. Cas de Manu Dibango disparu, Tsimi Toro, encore interné dans un hôpital français. L’UNESCO veut savoir ce qui est fait dans chaque pays pour qu’après le passage de cette pandémie, la culture dans son ensemble se relève. « Ayant pris la mesure de l’impact négatif de cette cruelle pandémie sur le secteur de la Culture, nous avons tenu à impliquer les 24 pôles artistiques et culturels organisés par disciplines à la campagne de sensibilisation contre le covid-19 », explique le Minac.
Par ailleurs, ajoute-t-il, les artistes ont créée des chansons et des sketchs de sensibilisation. De même la médecine alternative et pharmacopée africaine a fait des propositions pour contribuer à la lutte contre cette pandémie. En plus, il est envisagé un ensemble d’activités relatives à la mise à la disposition du public, d’ouvrages et de publications de toute nature devant permettre aux citoyens d’endurer avec moins de peine leur confinement. La mode et le design ont été sollicités pour contribuer aux efforts de fabrication et d’amélioration de la qualité de protection individuelle et collective des masques locaux, en respectant strictement les normes et spécifications récemment publiées par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique.
Quid du relèvement proprement dit du secteur de la culture au Cameroun ? « Pour soutenir la résilience et le relèvement du secteur culturel, un appui financier pourrait être accordé aux artistes », annonce le Minac.
Dans le Pipe, il s’agit de soutenir financièrement les 24 pôles artistiques et culturels du Minac créée et la mise en place du support cybernétique dédié au secteur des arts et de la culture, encourager la création des plateformes numériques d’expression artistiques accessibles au plus grand nombre visant à générer des revenus aux créateurs.
Bidoung Mkatt a fait des propositions à l’UNESCO, pour que la culture égaie les cœurs après le terrible virus et même pendant. Ainsi, a-t-il, suggéré que l’on développe davantage l’écosystème culturel et soutenir la culture de l’image animée ; réaliser une étude pour mesurer l’impact de la crise sanitaire sur la culture ; mettre en place un mécanisme international visant à mieux protéger les droits sociaux des artistes et professionnels de la culture.
Aloys Bruno Onana
