Connu pour son combat contre le régime de Yaoundé, l’activiste Honoré Aliguena est déterminé à appuyer là où ça fait mal en exposant les atrocités et des violations des droits de l’Homme dans les régions du Cameroon actuellement en guerre, c’est ainsi qu’on l’a vu devant le bureau exécutif du Premier Ministre Anglais tenant de pancartes sur lesquelles étaient écrit: “ A silent genocide is taking place in South west and North west CAMEROON perpetrated by dictator Paul Biya” et une autre appelant le Premier Ministre Anglais à arrêter l’actuel génocide au Southern Cameroons sur laquelle était écrit: “ Boris JOHNSON stop the ongoing genocide in Southern Cameroons. ”
Ainsi, le 1er Octobre 2021, ce militant des droits de l’Homme déjà connu pour ses sorties tonitruantes qui ont attiré vers lui le regard de nombreux journaux au Cameroun en 2019, été vu à Londres devant la résidence et le bureau exécutif du Premier Ministre Anglais Boris JOHNSON situé au 10 DOWNING STREET à Londres accompagné de centaines d’autres activistes entrain de manifester contre ce qu’il appelle ” Le génocide silencieux” dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest de notre pays. Cette manifestation de l’activiste ne laissera certainement pas indifférent le régime de Yaoundé.
Depuis le début de cette crise en fin 2016 qui a déjà fait plus de 3000 Camerounais morts, approximativement 700 000 déplacés, presque 60 000 réfugiés au Nigeria voisin et 2 millions de Camerounais en besoin d’assistance humanitaire, elle est entrée dans une nouvelle phase d’attaques accrues contre les civils. Plus la crise persiste, plus les civils seront les victimes.
Le plus grand risque actuel auquel sont confrontés les civils est que la crise se prolonge car les deux parties refusent de rechercher une solution politique. Avec le gouvernement fixé sur une victoire militaire et les séparatistes armés fixés sur l’indépendance, il n’y a aucune voie évidente vers une solution pacifique négociée de la crise.
Et tant que cette situation persiste, les civils courent un risque immédiat d’atrocités, des atrocités que dénoncent l’activiste Honoré Aliguena qui a toujours accusé les forces de sécurité Camerounaises de violations des droits de l’Homme, de torture, d’être entrées de force dans des maisons et tuer des habitants, d’avoir rassemblé et abattu des villageois, incendier et raser des villages soupçonnés d’abriter des séparatistes. Des accusations qui irritent le régime de Yaoundé.
Albright Fandono