Du bambou pour revigorer les forêts
Les stratégies à mettre en œuvre pour ce faire sont en séminaire à Douala.
C’est un secret de polichinelle que de dire en public que la déforestation fait des ravages partout où en Afrique subsaharienne. Le Cameroun ne fait pas exception. Ici, cette réalité a diverses facettes. Ce qui s’explique. En effet, observent les organisateurs d’un séminaire sur les mécanismes repiquage de l’écosystème forestier , la croissance démographique, les migrations, les stratégies de subsistance, les technologies rudimentaires et l’utilisation non durable des terres pour l’agriculture, la foresterie à petite échelle, l’énergie et l’élevage contribuent à la perte de la biodiversité et à la dégradation des paysages au Cameroun.
Pourtant, des cadres institutionnels solides, des politiques, législations forestières et environnementales ont été mis en place en guise de garde-fous. Rien n’y fait, car le réseau de biomes du Cameroun, qui comprend tous les types de forêts, systèmes arborés, savanes, mosaïques agricoles attire et du coup, les terres et les forêts sont progressivement confrontés à diverses formes de décadence. « La dégradation (…) est une perte progressive des fonctions de l’écosystème (sources de nourriture, qualité et disponibilité de l’eau, biodiversité, fertilité des sols, etc.) menace maintenant les moyens de subsistance de millions de Camerounais, en particulier des groupes vulnérables tels que les femmes, les enfants et les populations autochtones. Cela est encore aggravé par le déclin continu de la fertilité du sol et la perte ou la modification d’habitats et de déclins d’espèces végétales. Il convient également de noter que la perte et la dégradation de la couverture terrestre entraînent également des émissions de CO2 élevées et réduisent la capacité de ces paysages à séquestrer le carbone », analysent les experts des travaux de Douala, qui se sont entourés des représentants des administrations étatiques sectoriels et non étatiques impliquées dans a mise en œuvre de ce projet de « restauration avec le bambou », ainsi que d’autres arbres de cette nature.
« L’objectif global du projet est de soutenir la mise en œuvre et le renforcement de la restauration des paysages forestiers au Cameroun », explique-t-on. Les travaux vont du au 8 aout à Douala, et portent et visent à informer et sensibiliser les acteurs sur la logique d’intervention du projet son contexte et les apports attendus de ce projet, discuter avec les acteurs sur les rôles et responsabilités des parties prenantes, ainsi que les mécanismes de communication entre ces parties prenantes, revisiter le cadre de résultats du projet et finaliser avec les acteurs les indicateurs (y compris leur situation de référence et les cibles), les moyens de vérification et le plan de suivi – évaluation, revisiter et actualiser l’analyse des risques, le plan de gestion social et environnement, la stratégie genre et de gestion des connaissances du projet, apprend-on d’un communiqué parvenu à notre rédaction.
A.O