Le Yaka Mata est une association culturelle qui ressemble de milliers de personnes et qui a un idéal : l’attachement et le respect des institutions de la République et qui compte des membres disséminés à travers le monde. Seulement depuis un temps, un homme politique et ses affidés invitent les camerounais à descendre dans la rue le 22 septembre afin de faire partir du pouvoir le président de la République Paul Biya, démocratiquement élu en octobre 2018.
Une option que le Yaka Mata condamne avec la dernière énergie. « Ce jour-là, l’ensemble des membres du Yaka Mata du Cameroun comme du monde entier, chacun vaguera sereinement à ses occupations, et nous serons toujours vigilants, nous allons continuer à contribuer, à renseigner, à attirer l’attention de uns et des autres contre ceux-là qui vont poser des actes indélicats qui risquent de perturber la paix et la sérénité contre notre pays. Tous les membres du Yaka Mata sont derrières le président de la République Paul Biya et nous n’accepterons jamais que le désordre passe, là où nous sommes présents », déclare El Hadj Oumarou, le Président de cette association.
Le message est plus clair. « Yaka Mata a toujours été du côté de la légalité républicaine. C’est pour cette raison que Yaka Mata se lève pour dire non à cet autre appel, cette autre forme de prise de pouvoir par des voies non démocratiques. Nous disons non à ces appels, et nous condamnons systématiquement cette approche qui est négative, qui ne peut pas faire avancer le Cameroun », insiste le président du Yaka Mata.
Godlove Tekam
