Ces travaux devraient être livrés en 2025 et pourraient faciliter la fluidité de la circulation.
La sortie Est de la capitale économique est sujette à de géants embouteillages. Pour partir du pont de la Dibamba pour le lieudit Marché des fleurs par exemple, il arrive souvent que l’usager passe une heure, voire plus, dans des bouchons. D’où ces travaux annoncés, qui devraient profondément faire fluidifier la circulation.
Des indiscrétions, il s’agit de trois giratoires dont un au lieudit Ari, un second à l’entrée qui mène à l’hôpital Gynéco obstétrique de Douala et le troisième sera à quelques mètres du pont de la Dibamba, à l’entrée de la route qui mène au stade de Japoma.
Des échangeurs, il y en aura deux. Le ministère des Travaux publics a choisi un espace non loin du stade de Japoma. Ici, il s’agira d’un échangeur supérieur, similaire à celui qui a été érigé il y a quelques années au lieudit Carrefour Mandela. Il y aura des bretelles pour l’accès facile au stade. Ces travaux seront réalisés par l’entreprise Kalfrelec, une entreprise créée en 2004, qui jouit donc d’une très longue expérience dans les BTP. Le marché est déjà signé. Il reste l’offre de service (OS). Une fois cette dernière mise sur la table, l’on pourra donc parler avec autorité du coût des travaux.
L’échangeur de Yassa à la Nationale N°3 sera de type supérieur également et sera réalisé par l’entreprise Djemo. Le marché est déjà signé, l’OS est encore attendue, des diligences sont en cours. Tous ces travaux sont chapeautés par Magil, qui va s’occuper de la chaussée et de l’assainissement, notamment les caniveaux et les dalots.
Des passants sur le tronçon Dibamba –PK 10 soulignent le ralentissement des travaux sur cet axe routier en chantier depuis de longues années. Des personnes au fait de cette infrastructure soufflent que du bitume est arrivé depuis de très longs mois au Port autonome de Douala. Il faut des exonérations qui sont au bout du stylo à bille du ministère des Finances. Qui n’a pas encore agi.
Des travaux relatifs aux échangeurs vont perturber la circulation. Le ministère des Travaux publics en est conscient. Pour réduire les désagréments, confie-t-on, deux entreprises sont engagées pour assainir des voies de contournement. Elles aussi, sont encore au stade des études techniques. Aussi, est envisagée, une campagne de sensibilisation, pour l’appropriation de ces travaux dont la livraison est programmée pour 2025.
Aloys Onana