C’était à Douala le 15 juin dernier. Occasion pour UBA Cameroun par exemple de dérouler sa batterie de faits qui vise à financer la PME.
L’univers économique au Cameroun est très diversifié. Mais là-dedans, la PME est très présente. « On ne peut pas se passer de la PME. Elle représente 99 % de l’ensemble des entreprises au Cameroun. Parmi elles, 34 % de PMI et 54 % services. C’est donc un marché assez dynamique », déclare Joseph Tchinda, responsable en charge de la PME auprès d’United Bank for Africa (UBA).
Une banque qui, de plus en plus donc, est très attachée à cet écosystème de l’entreprise au Cameroun. Ces dernières années, des points importants ont été développés pour faire comprendre à la PME que les portes de cette banque lui sont ouvertes. « Nous avons pensé qu’il fallait renforcer la capacité des PME à comprendre qu’il faut être éligible pour le crédit bancaire. Nous avons donc mis en place un certain nombre de politiques avec nos différents clients pour leur permettre de comprendre la nécessité pour eux de travailler et être éligible au crédit bancaire », se félicite l’orateur présenté plus haut.
Le travail déployé interdit à UBA d’être une banque qui attend les PME sur place dans ses locaux et autres agences. La « banque assise » y interdite et donc, le challenge consiste à aller à la rencontre des entreprises en herbe. « On fait l’effort pour que les PME qui s’adressent à nous au quotidien trouvent des réponses satisfaisantes à leurs demandes. Nous faisons tout pour être rapides à leurs sollicitations et aujourd’hui, nous travaillons à ce que nos PME soient toutes éligibles au crédit bancaire. Ce qui se justifie par le fait que la politique mise en place par UBA pour le financement des PME est basée sur des programmes qui permettent que chaque PME puissent être éligible à ce programme. Une fois que vous êtes éligible à ce programme, toutes les voies vous sont ouvertes, notamment au crédit. Cela concerne tous les domaines économiques : santé, service, commerce, tout le monde est éligible. Nous organisons des rencontres avec les PME pour qu’elles puissent nous donner plus de lisibilité dans l’avenir de leur activité. »
Pour mieux construire une relation de confiance, il y a des nécessités qui sont faites. UBA cherche par exemple à mieux connaitre certaines petites réalités de l’entreprise à accompagner, question de mieux la conduire au succès. « Quand on regarde les relations entre l’entreprise et la banque on croit qu’il y a des blocages et des garanties exagérés, non. Une fois qu’on maitrise leur cashflow, qu’on maitrise les entreprises avec lesquelles elles réagissent, qu’on maitrise la chaine des valeurs avec laquelle elle fonctionne, il n’y a pas de raison que nous ne l’accompagnions pas », confie UBA.
C’était au cours des ‘’Sime financing luncheon’’, sous le thème ‘’ Pathways to easy opportunities within reach’’ de la Chambre de Commerce des USA au Cameroun. Un moment qui a permis à Ecobank et à UBA de dévoiler leurs faits d’armes et stratégies pour financer la PME camerounaise. Ont pris part à cette rencontre, Laure Djoukam, Présidente de la Chambre de commerce des Etats Unis au Cameroun (Amcham Cameroon) et bien d’autres acteurs importants de la fiscalité et des PME.
G.T
