Le 4 octobre, une convention a été signée entre les autorités camerounaises et le nouveau concessionnaire du parc à conteneurs de Douala, l’entreprise italo-suisse Terminal Investment (TIL). Dans ce document, il est demandé que les créateurs de richesses camerounais aient des parts au sein du nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs de la capitale économique. Dans cette logique, Baba Ahmadou Danpullo – qui sort d’un douloureux partenariat avec les vietnamiens dans la gestion de Nextell, une entreprise de téléphonie mobile (cf. Economie du Cameroun, rubrique PDF utiles)- fait partie des patrons camerounais qui seront avec TIL.
Et ce, à travers son entreprise Cameroon Continental Merchants (CCML), annoncée comme tête de file des entreprises camerounaises au sein de TIL. La convention signée veut juste que les entreprises camerounaises aient une présence minoritaire. Mais en dehors du milliardaire de Ndawara –le village natal de Danpullo- d’autres opérateurs camerounais sont dans le pipe. Danpullo est propriétaire d’une compagnie aérienne, basée en Afrique du Sud. Il compte à son actif 8000 hectares de thé, dans la partie anglophone du Cameroun. Il produit de la farine à Douala. Sur les 210 milliards de FCFA investis par Nextell, il n’a pas déboursé un sous, juste sa notoriété sur laquelle comptaient les Vietnamiens, mais l’opinion retient qu’il a aussi embrassé la téléphonie mobile. Le voici désormais dans la gestion du parc à conteneurs de Douala, entre autres activités de cet homme qui pèse plus de 520 milliards de FCFA, selon le classement de Forbes Afrique. C’était en 2015.
Albright Fandono