Le chef de l’exécutif de la commune d’arrondissement de Douala 1er se démarque des autres candidats au poste de maire de la capitale économique. Pour de nombreux observateurs, cet ancien haut responsable de la Cameroon shipping line (Campship) qu’il a côtoyée pendant 28 ans, est celui-là qui connaît mieux Douala, une ville qu’il peut manager comme super maire.
Les priorités de Douala, il les connaît mieux que tous les concurrents à ce poste. « Il avait déjà annoncé les couleurs lors d’une réunion politique avec Jean Nkueté (Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, RDPC). C’était à la veille des élections municipales et législatives du 9 février 2020. Ce jour-là, il avait demandé que Douala soit vraiment éclairée pour attirer encore plus, pour être encore plus belle et économiquement attractive », se souvient un conseiller à la commune d’arrondissement de Douala 1er. « D’autres préoccupations de la ville lui sont connues. Des routes à construire aux espaces marchands, à la lutte contre les inondations, le désordre urbain, la multiplication des infrastructures scolaires etc. aucun domaine ne lui échappe et lorsqu’il veut entreprendre, il laisse vraiment des traces. Vous n’avez qu’à regarder le bâtiment de la commune d’arrondissement de Douala 1er. C’est le meilleur de toutes les mairies de Douala », termine notre interlocuteur.
Né en 1957, Jean Jacques Lengue Malapa, du haut de sa taille imposante de basketteur, se distingue par un verbe recherché et soigné. Facilement accessible et avenant, cet ancien étudiant en sociologie est engagé sur un objectif. « Il faut donner à Douala un nouveau visage. » Le vote du maire de la ville a lieu ce 3 mars, à la Salle des fêtes d’Akwa.
Aloys Onana