Un cabinet spécialisé est recherché dans l’optique de redonner une nouvelle vie à la Société métropolitaine de Douala (SMID).
De sources dignes d’intérêt, tous les projets vantés à la création de la Société métropolitaine de Douala (SMID) seront abandonnés. Motif évoqué, ils sont « mal structurés et ne présentaient pas de rentabilité avérée. »
Sont donc à oublier, le projet de réhabilitation et l’extension du marché New-Deido (9,1 milliards de FCFA dont un montant de 1,781 milliards de FCFA aurait provenir de la SMID, la construction du parc de loisirs de la Besseke (2,238 milliards de FCFA), la construction d’un centre de conférence international (12,4 milliards de FCFA), le projet de construction d’un centre des expositions (8,5 milliards FCFA), la construction du marché de Bonamoussadi (10,1 milliards de FCFA ( une participation de fonds Smid évaluée à 4,8 millions de FCFA), un projet pilote de promotion de l’accès au logement des différents segments de la forte demande existante, la gare routière multimodale de Bonaberi (1,9 milliards).
Des indiscrétions, de nouveaux projets devront voir le jour et devront être mieux structuré pour permettre la récupération des 3,6 milliards qui constituent la mise du départ, une enveloppe entièrement siphonnée, sans qu’aucun des projets exaltés ne débute.
En rappel, le 28 mars 2023, au terme d’un conseil d’administration, un administrateur délégué de la SMID a été désigné, en la personne de Guillaume Moukete Ekoume, directeur des affaires juridiques et du contentieux à la Communauté urbaine de Douala, par ailleurs directeur général de la Smid.
Magistrat, il a la responsabilité de proposer un plan de relance de la SMID, préparer un nouveau business plan à soumettre aux actionnaires. Le dit business plan ne devra pas convoquer un nouvel emprunt obligataire ou autre contributions diverses des actionnaires et sans s’écarter des exigences de la Cosumaf.
Albright Fandono