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Dr Nkah Godlove veut construire et offrir au Cameroun des points d’eau dans 20 localités du pays  

by EDC
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Ce projet en cours de téléchargement viendra répondre à un besoin pressant donc l’absence expose les populations aux maladies hydriques.  

C’est un manager créateur de richesse qui répond à Economie du Cameroun à chaque fois qu’une situation embarrassante se présente et menace un investissement : « It will be fine », un optimisme qui n’est pas gratuit et qui est adossé sur la puissance du projet dont il a déjà soigneusement peaufiné.  Lesdites localités concernées par ce projet en cours de traitement au ministère de l’Eau et de l’énergie (Minee) après aval du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République sont dans la région du Centre: Ngoumou, Bafia, Bokito, Ombessa, Mbandjock, Akonolinga, Nanga-Eboko. Dans le Littoral : Manjo et Dibombari. Dans la région de l’Ouest : Bana, Bansoa et Foumban. Au Sud-Ouest : Mamfe et Kumba. Au Nord-Ouest : Bambui, Bambili, Nkambe, Bali, Fundong. Au Sud, la ville d’Ebolowa. Le projet est réalisé dans six Régions.

Des détails, l’on relève qu’à Nanga Eboko, il sera question de  l’extension de la station de production actuelle 1000 m3/j par l’ajout d’une nouvelle tranche de traitement de capacité 2135 m3/j pour atteindre une production totale de 3135 m3/j pouvant satisfaire les besoins de pointe exprimés à l’horizon 2040 du projet, une augmentation de la capacité de stockage de distribution par la construction d’un château de 500 m3 dans le même site que l’existant et de l’ajout d’une nouvelle bâche d’eau traitée de 220 m3.

A Akonolinga, il sera question de l’extension de la station de production actuelle 1920 m3/j par l’ajout d’une nouvelle tranche de traitement de capacité 1610 m3/j pour atteindre une production totale de 3530 m3/j pouvant satisfaire les besoins de pointe exprimés à l’horizon 2040 du projet, une augmentation de la capacité de stockage de distribution par la réhabilitation du château existant de 100 m3, la construction d’un nouveau château de 1000 m3 dans le même site que l’existant et de l’ajout d’une nouvelle bâche d’eau traitée de 220 m3, la densification du réseau de distribution et renouvellement des conduites vétustes et des équipements hydromécaniques.

La réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau concerne 17 villes. Il s’agit des systèmes existants et les sites appartiennent à la Camwater. En ce qui concerne les constructions nouvelles, trois villes sont concernées : Bambui, Dibombari et Bali. Les attestations de disponibilité de sites sont disponibles et jointes en annexe de ce document de projet. A chaque localité, le projet a des caractéristiques particulières.

« La faisabilité environnementale a consisté à élaborer les Notices d’Impact Environnementale et Sociale pour les vingt localités impactées par le projet tel que prévue par la règlementation en vigueur notamment à l’arrêté n°00002/MINEPDED du 09 FEV 2016 définissant le canevas type des termes de référence et le contenu de la Notice d’impact environnemental, qui indique, que les projets d’approvisionnement en eau compris entre 100 m3 et 500 m3 par jour sont soumis à une Notice d’impact environnemental », explique Godlove Nkah.

Des raisons fournies aux pouvoirs publics sur la portée de ce projet sont multiples. L’objectif global de ce projet, confie le Camerounais Godlove Nkah –qui est associé à des partenaires internationaux- est d’améliorer l’accès en eau potable des populations résidant en milieu semi-urbain, à travers la réhabilitation et la construction des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans les vingt  villes du Cameroun concernées par le projet.  « Cela en droit ligne du Programme 138 « Accès à l’eau potable et à l’assainissement liquide », du MINEE, qui a pour objectif d’améliorer le taux d’accès à l’eau potable et aux infrastructures de base de l’assainissement liquide des ménages, en améliorant l’accès des populations résidant en milieu semi-urbain aux infrastructures de fourniture d’eau potable et d’assainissement liquide », explique l’investisseur camerounais.

Aussi, il est question de résorber partiellement le retard d’investissement public pris dans le secteur de l’eau en l’absence d’investissements durant les vingt dernières années et en raison de la médiocrité de la gestion par le concessionnaire public, ce qui a conduit à dégradation de la production en eau potable au Cameroun.

Le défi consiste donc en outre à améliorer l’offre en eau potable dans les régions septentrionales du Cameroun où l’insuffisance des puits et forages pousse les populations vers les quelques points d’eau existants, qu’ils partagent avec les animaux, ce qui les ainsi expose aux maladies.

« La mise en œuvre de ce projet va entrainer une réduction des moyens alloués pour l’approvisionnement en eau. La diminution des maladies hydriques qui entraine une chute des dépenses y relatives, permettant ainsi aux populations d’allouer le surplus à d’autres usages ; Toute chose qui leur permettrait de faire des économies, et de réallouer les moyens qui étaient utilisés à cette fin à d’autres. Ainsi, un meilleur accès à des sources d’eau potable et ressources supplémentaires vont contribuer à la réduction de la pauvreté dans les différentes localités du septentrion bénéficiaires et partant du Cameroun. Diminuer le taux de prévalence des maladies hydriques dans les localités cibles du projet », confient ceux en charge de cette réalisation qui attend l’approbation du Minee.

A.O

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