Retenez bien ce label : Iziway (www.iziway.cm). Il s’agit d’une ambitieuse startup née il y a deux ans et qui a ses locaux à Douala. Le challenge des 25 jeunes camerounais à la base de cette idée business et dont l’âge moyen varie entre 19 et 28 ans, est de redonner puissance et visibilité au commerce en ligne au Cameroun, un pays qui compte 9,15 millions d’internautes en janvier 2021 selon Hootsuite et We Are Social, deux organismes disposant de plateformes de suivi des flux sur les réseaux sociaux et l’internet. « Il ne fait aucun doute aujourd’hui que le public est de plus en plus réceptif à l’expérience de l’achat en ligne pour moult facteurs dont le principal est le gain de temps mais aussi la qualité du produit livré à sa porte. Pour cela nous nous sommes engagés à harmoniser notre philosophie de manière cohérente entre chaque point de contact de la marque Iziway, cela passe par une mutation constante de notre site internet et de l’application mobile Iziway Cameroun, qui viennent répondre à l’exigence des consommateurs et aussi garantir la visibilité des marques promues nos partenaires », indique Guy Fulbert Talom, figure de proue du jeune groupe.
Le jeune patron a appris des expériences d’anciens concurrents aujourd’hui en retrait. Son équipe et lui entendent profondément se démarquer et faire désormais que le e-commerce devienne le moyen d’achat le plus en vue au Cameroun, un univers marqué par 34 % de taux de pénétration de l’internet selon Hootsuite et We Are Social. « Nous avons étoffé notre réseau de livraison afin de réduire les délais d’attente de nos clients consommateurs, tant dans la ville de Douala qu’à travers le Cameroun. Livrer un client prend en moyenne 4h, et servir dans une autre ville, en moyenne 72h. Nous avons des contrôles qualité assez pointilleux et nous avons des garanties que nous mettons en avant qui nous permettent de pouvoir traiter très rapidement les requêtes car plusieurs personnes se sont jadis désintéressées à la vente en ligne parce que la qualité des produits reçus n’était pas celle attendue », souligne Jacques Moukoko Doualla, Responsable des opérations.
2e Black Friday
En deux ans d’existence, les données chiffrées de Iziway ne laissent pas indifférent. Ayant débuté ses activités le 18 décembre 2019, l’entreprise en herbe compte plus de 700 vendeurs enregistrés, plus de 150.000 visiteurs mensuels sur le site web et sur l’application mobile Android ou IOS, un catalogue de plus de 20.000 produits, une page Facebook qui va au-delà de 25.000 abonnés au Cameroun et plus de 200 points de livraison répartis dans plusieurs villes du Cameroun.
Des données qui méritent d’être capitalisées et renforcées via des ventes en ligne en ces temps de fêtes de fin d’année. Ce qui passe par une deuxième édition du Black Friday, un moment qui permet de doper les ventes en ligne. Et l’édition de ce moment clé ira du 21 novembre au 12 décembre 2021, a-t-on appris à Douala le 19 novembre dernier. « Nous avons un taux de satisfaction de 80 %, le but est de rapidement atteindre les 95 % avant la fin du black Friday, voire à la fin du Black Friday. Ce sera notre deuxième Black Friday », confie le Responsable des opérations.
La startup est déjà présente sur près de 30 % du territoire national, l’aventure de l’extension se poursuit avec un défi, promouvoir le Made in Cameroon. « Notre catalogue fait la part belle aux références les plus demandés par les consommateurs camerounais. Si hier notre plateforme mettait en avant l’essentiel de ce que l’on peut trouver dans la grande distribution classique, aujourd’hui nous diversifions le niveau de nos offres pour apporter aux ménages un plus qualitatif ainsi qu’une large gamme de produits et de marques. Dans les catégories électroménager et électronique, nous innovons dans la qualité des références que nous proposons mais aussi la pertinence des offres. Plus soucieux de l’écologie, nous proposons des biens à faible consommation énergie et moins polluant à long terme. Il s’agit avant d’accompagner l’épanouissement des familles et améliorer la qualité de vies des camerounais », relève Guy Fulbert Talom.
Aloys Onana
