La douane à l’école du statut d’opérateur économique agrée
L’atelier de formation y relatif se tient du 3 au 6 juin à Douala.
L’Opérateur économique agrée (OEA) est un concept mis en place par l’Organisation mondiale des douanes (OMD). Pour cette instance suprême des douanes au monde, cet outil est une clé solide pour le partenariat douane/entreprise pour un environnement commercial sécurisé, transparent, prévisible et d’une meilleure prospérité économique. Cela va donc sans dire, l’OMD soutient ce programme que de nombreux pays à travers le globe ont déjà embrassé.
Au Cameroun, la loi des finances 2019 exige des facilités dans le milieu du business. Et aussi, la dernière édition du Cameroun business forum a, dans l’une de ses recommandations, rappelle Fongod Edwin Nuvaga le directeur général des douanes, exigé que la douane fasse tout son possible pour que le milieu des affaires, notamment sur la place portuaire soit autant facile que possible. Tout à côté, la douane camerounaise avait déjà longtemps intégré l’OEA. Problème ? De nombreux patrons et autres acteurs économiques sur la place portuaire de Douala et Kribi en l’occurrence n’ont pas encore cerné les avantages de cet outil et ont tendance à le négliger.
C’est tout le sens des travaux des Douala qui bénéficient de l’accompagnement de Georges Canton, un féru des questions douanières en poste à l’OMD et d’autres figures de proue de la douane camerounaise pour expliquer ce qu’on l’on gagnerait à adopter l’OEA. Des avantages ici sont esquissés. « C’est en fait un statut, qui accorde des privilèges à l’un des acteurs de la chaine logistique et celle du commerce internationale. Donc, un opérateur économique agréé, il peut être un importateur, un transporteur, un logisticien ou un opérateur de la place portuaire. En termes de résultats escomptés pour la place portuaire du Cameroun et l’attractivité du commerce de notre pays, il convient de dire que ce statut permet à un opérateur d’enlever ou d’embarquer sa marchandise et de procéder aux formalités administratives plus tard. Il découle forcement un gain de temps, et une prévisibilité des échanges pour les opérateurs », explique Louis Pagou, chef de la division de la facilitation à la douane camerounaise.
A.O