Le Carrefour des affaires panafricaines Cameroun (CAP- Cameroun) a été présenté à Douala le 7 octobre 2021. Son but, doper autant que possible les relations économiques entre le Canada en général et le Québec en particulier avec le Cameroun. C’est que, présente Franck Eboa, figure de proue du projet et par ailleurs président du Conseil panafricain du Québec (COPAQ) met en lumière la situation des échanges commerciaux entre les deux pays.
En 2018 en l’occurrence, les données officielles ressortent que les exportations du Canada pour le Cameroun se chiffrent à 59 millions de dollars. L’inverse ressort 9 millions de dollars. Entretemps, « des financements existent et il manque des projets à financer », confesse le patron du COPAQ, qi est basé à Québec depuis de longues années. Le but majeur est donc de mettre en relation des personnes portant un projet dans divers domaines. La possibilité de trouver des partenaires québécois est évidente.
Les domaines en vue vont du transit/export, à la sécurité en passant par l’agriculture, l’élevage, le tourisme, les bâtiment et travaux publics, l’immobilier, la finance, les télécommunications, la communication, l’agroalimentaire, conseils juridiques, entre autres. « Il y a matière à mieux connaitre tout ce qui constitue le grand Canada, et ce grand Canada il y a le Québec. Nous apportons la particularité aujourd’hui de mieux faire connaitre ce programme qui a beaucoup de choses à offrir. Ile but est également de mieux faire connaitre le Cameroun au Québec pour que les rapports commerciaux soient beaucoup rentables, que les rapports culturels soient beaucoup plus productifs », confie Franck Eboa.
Le projet accroche. Le ministère des Relations extérieures y est, question de jauger tous les aspects de cette idée business, qui permettra aux investisseurs camerounais d’arriver au Québec en terrain conquis, pendant que les investisseurs québécois et Canadiens pourraient facilement voir dans quels domaines investir au Cameroun.
Les initiateurs de CAP seront basés à Douala et à Yaoundé. La visée est de s’étendre à travers tout le pays. « Chaque membre du CAP aura une représentation dans chacun de nos points stratégiques. Chaque mois nous organiserons des activités pour réunir les membres afin de mutuellement bénéficier des savoirs faire au sein des savoirs être respectifs », déclarent les patrons de cette initiative.
Le patron de CAP ne sera pas seul dans cette idée business. A ses côtés, Christophe Fankem, Georges Yembe, Sara Ebimbé, Charly Manga Eboa ou encore Adrienne Kuimi, tous des investisseurs à leur compte. Mais l’objectif est commun ici. Créer des opportunités économiques créatrices de valeur et d’emploi en favorisant les échanges entre les régions du Québec et les pays d’Afrique, développer la notion d’intelligence collective qui amène chaque ressource humaine à prendre part à l’épanouissement de la société.
Reine Kouna