Un salon international sur les métiers portuaires
Il se tiendra du 13 au 15 mars 2019 au club PAD de Douala.
Dans la sous région Afrique centrale, le Cameroun constitue une exception en matière maritime et portuaire. Le pays dispose au Sud-ouest d’une longue frontière maritime de 420 Km. C’est également le seul pays qui compte le plus grand nombre de ports en activité. D’autres sont dans le viseur au regard des potentialités de l’économie bleue que regorge ce pays et qui pourraient lui engendrer d’innombrables retombées financières.
Seulement, ces avantages portuaires contrastent avec les ambitions de la jeunesse locale, plus séduite par la fonction publique, plus disposée à d’autres activités qui ne peuvent pas toujours permettre de gagner décemment sa vie ou encore de préparer ses vieux jours. Certains observateurs glissent que le domaine portuaire est encore hermétique. Du coup, lorsqu’une entreprise d’envergure veut recruter, elle est presqu’obligée d’engager tous les profils afin de leur donner en interne la formation qui leur permettra d’être plus rentables. Les pertes de temps ici ne sont pas à négliger.
Tout ceci a un problème. Bien de jeunes ignorent ce qu’on pourrait gagner en embrassant la carrière portuaire. Il y en a qui ont au fond de leur âme ce désir. Ils restent dont butés à un fait. « Le réseau », le canal –facile et sûr – qui permettrait d’accéder au graal. Faute de ce canal, sans même avoir essayé, beaucoup abdiquent.
Le salon de Douala a donc pour objectifs de donner aux jeunes et autres chercheurs d’emplois les moyens efficaces pour qu’ils décrochent une occupation, un travail à temps plein dans cet univers ouvert, mais redouté très souvent pour des raisons discutables. Les travaux de cette 8e édition du Salon international des métiers et de l’emploi (SIME) a pour thème, « Emploi portuaires, une marrée d’opportunités » et organisé par Debora Mvaebeme. Toutes les moindres tâches portuaires seront disséquées ainsi que leurs avantages afin de faire dissiper tout mal entendu et pousser les chercheurs d’emploi à sauter le pas.
Powell Toukam
