Le diplôme de fin de formation leur a été remis le 28 juillet à Yaoundé.
Alphonse Nafack, le président de JFN Group, ne voile pas sa satisfaction au moment de mettre sur le terrain de la création des richesses des acteurs capés. « C’est avec grand plaisir que je prends la parole à cette cérémonie de la remise des diplômes du Global MBA in Impact Entrepreneurship. Une première pour le Groupe JFN que nous avons créé en 2019 et qui aujourd’hui est fier de faire partie, aux côtés de prestigieuses universités africaines, de la E4Impact African University Alliance, dont la vision partagée est “d’être la plus grande communauté panafricaine d’universités reconnue internationalement pour promouvoir l’entrepreneuriat social et environnemental à fort impact sur le continent africain et au-delà. »
Pour ce banquier de renom, le challenge est d’offrir à l’Afrique des gens qui vont la développer. Des entrepreneurs capables, aux idées novatrices. « Une Afrique industrialisée et prospère à l’horizon 2050 est tout à fait possible, à condition de considérer l’entrepreneuriat comme une des principales clés de la croissance économique. En effet, si l’Union africaine reconnaît l’entrepreneuriat comme la solution durable à la crise de l’emploi en Afrique, notre ambition est de tirer parti des nouvelles technologies, du numérique et des outils d’intelligence artificielle pour développer les compétences et le savoir-faire entrepreneurial, et partant, créer et dynamiser un écosystème favorable à la création d’entreprises à forte croissance, susceptibles de créer des richesses et des emplois. »
Antoine Nkolo, le directeur général de JFN Center observe qu’au début de l’aventure de l’entrepreneuriat il y a l’idée que l’on peut faire quelque chose pour soi. Très souvent, fait-il remarquer, quand c’est caricaturé on pense que c’est pour s’enrichir mais derrière tout entrepreneur il y a l’idée de création d’un produit, d’un service, d’une richesse, d’un emploi et cette création est motivée par l’envie de faire quelque chose, d’accomplir un rêve, de créer une aventure. Cette motivation initiale qui est souvent personnelle, n’est jamais simplement personnelle car quand on veut faire un produit ou quand on veut créer un service en général on le fait pour quelqu’un d’autre qu’on ne connaît pas forcément encore mais qui est évidemment indispensable dans le process.
La cérémonie de remise des diplômes de l’année 2023 du Global MBA en entrepreneuriat d’impact a eu lieu en présence de nombreux membres du gouvernement ainsi des partenaires de ce programme. Dont le but est de former des entrepreneurs dans divers domaines tels la communication, fin Tech, agro-industrie, recyclage des déchets entre autres.
Ledit programme a été lancé en 2021, et a déjà aidé à créer 89 emplois directs. Du chemin a donc déjà été parcouru en très peu de temps. Mais, conseille Kant Arland Djiedzole, un entrepreneur, «avant d’entreprendre, il faut se former. Si vous connaissez une personne qui veut se lancer dans l’entreprenariat, demandez-lui de se former. Les Start-uper et même les entrepreneurs commettent beaucoup d’erreurs. Certaines fatales et d’autres pas. Les chiffres sont clairs 83% d’entreprises au Cameroun ferment avant les 05 ans. »
Godlove Tekam