Grâce à la Coopération allemande et en partenariat avec la maire de Dibombari, ils ont acquis des stratégies qui vont les aider à produire et à conditionner les fruits de la terre.
« On s’est basé sur l’agriculture par qu’il faut les sensibiliser pour qu’ils aient des possibilités de pouvoir vivre ici au Cameroun. Les jeunes ont pris cela à bras -le -corps, ils ont travaillé durement et je suis vraiment comblé », explique Cyrille Lobe Ndoumbe, directeur général Intégration Sociale, une ONG basée dans la commune d’Oldenburg, en Allemagne.
C’est que, chaque année, il est devenu courant d’apprendre que les jeunes africains périssent en mer ou dans le désert du Sahara alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe. La solution à cette immigration qui se nourrit de la conviction de trouver un emploi rentable en Occident repose, selon les responsables d’Intégration Sociale, sur la création des pans entiers de l’économie qui occuperont les jeunes sur place. C’est ainsi que, avec l’appui de la Coopération allemande, la mairie de Dibombari a formé, pendant 12 mois, un total de 35 jeunes aux différentes techniques de séchage de fruits tels que la papaye, l’ananas, la noix de coco entre autres. « Nous sortons avec une formation qui nous permet de maitriser l’outil agricole », se réjouit Jacques Essobe, un apprenant.
Au terme de la remise des parchemins le 19 décembre 2019, les récipiendaires ont sollicité une formation supplémentaire. Ils voudraient apprendre comment monter et réaliser un projet. La mairie de Dibombari et la Coopération allemande se disent disposées à soutenir ces jeunes. En attendant, « une coopérative a été créée par les jeunes apprenants et nous allons les encadrer pour la légalisation de cette structure. Le maire de Dibombari est également disposé à soutenir cette initiative. Nous nous tenons prêts à chercher des financements pour faciliter la mise en exécution dudit projet », promet le directeur général d’Intégration Sociale.
Roger Powell Messasa