Energy of Cameroon (ENEO) attend un nouveau directeur général à compter du 21 novembre, date à laquelle aura lieu un conseil d’administration. Séraphin Magloire Fouda, le président dudit Conseil, ainsi que les autres figures de proue de cette entreprise diront alors au peuple camerounais le nom qu’il faudra ‘’maudire ‘’ à chaque fois qu’un délestage surviendra – à l’improviste et à durée indéterminée- comme c’est la règle chez ENEO.
Les coupures d’électricité sont fréquentes si bien que dans le dernier rapport de gestion 2018 de cette entreprise, l’on ne manque pas de s’attarder un tout petit peu sur cette gangrène. « La réduction des délestages (est de) 59 % ». En attendant le rapport d’activités de 2019, l’on peut déjà imaginer la remontée en force des délestages.
Pourtant, malgré cette situation, ENEO annonce des investissements de 30 milliards de FCFA il y a un an. N’empêche. Le taux de croissance de la demande est en régression. De 4,8 % en 2017, il est retombé à 3,6 % en 2018. La mauvaise réputation d’ENEO contraint de nombreux usagers à se connecter dans le noir, une autre bataille qui attend le nouveau patron des délestages. Son prédécesseur à réussi à mettre dans les rangs 18 700 consommateurs illégaux. 73 % de production électrique au Cameroun a une source hydraulique. Nonobstant, il est difficile, voire impossible de passer une semaine sans délestage.
Aloys Onana