En prélude à la journée internationale de la femme qui célèbre le 8 mars prochain, le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) s’est assigné un devoir. Mettre en lumière les amazones qui défendent et promeuvent les richesses diverses qu’elles produisent à partir du Cameroun. « La plus grande force qu’ont ces femmes du made in Cameroon, c’est le pouvoir de leurs idées. C’est à partir de leur vécu, de leur quotidien, de leurs expériences qu’elles produisent des choses de bien, les produits de services qui soient utiles dans notre quotidien. Nous sommes à un carrefour de rencontre », souligne Reine Mbang Essobmadje, Vice-présidente du Gicam.
Ouvert par les autorités administratives de Douala, l’évènement se déroule en deux temps. La journée du 4 mars aura été consacrée à l’exposition du génie de l’entrepreneuriat féminin. Et la seconde, le 5 mars, se singularise par un débat au tour du thème « Comment mieux développer, et faire représenter les femmes qui valorisent le made in Cameroon. » le défi est grand. « Nous voulons montrer que dans ce pays il y a des femmes qui travaillent. Qui, tous les jours, s’activent pour leur unité de production. Ces femmes dont l’apport en économie n’est ni quantifié, ni tracé, ni valorisé. Ces femmes qui animent l’économie malheureusement en cachète, aujourd’hui nous les mettons en lumière », confie Mireille Fomekong, Présidente de la Commission entrepreneuriat féminin du Gicam. Le rendez-vous rassemble près de 500 participants, exposantes et visiteurs réunis.
En rappel, depuis deux ans, le Gicam, par la voix de sa Commission en charge de l’entrepreneuriat féminin, prend la parole sur des thématiques spécifiques économiques liées à la promotion de l’entrepreneuriat féminin. La CEF est présentée comme l’interlocuteur majeur des questions relatives à l’entrepreneuriat féminin.
Aloys Onana