A l’occasion de la 41e journée internationale de l’environnement qui se célébrait le 5 juin, l’entreprise ferroviaire du Cameroun a choisi de mettre en terre 150 arbres à travers son site de la Bessengue, à Douala. « Les engagements de Camrail sont à divers niveaux, allant de la récupération, ça ce sont des petites choses que nous faisons au fur et à mesure, mais néanmoins on essaie d’être moteur, de montrer l’exemple, et d’être une référence en la matière d’écologie. Le chemin de fer est un outil de préservation de l’environnement », observe Pascal Miny. Qui poursuit. « La symbolique de ce que vous avez vécu aujourd’hui c’est de montrer l’engagement de Camrail vis-à-vis de l’environnement. C’est un engament qui est totalement lié au chemin de fer, un chemin de fer qui est par essence écologique. Je m’explique. Quand vous prenez le train, vous faites des économies de CO2, vous économisez quatre à cinq fois les émissions de CO2 qui sont émises par les transports routiers ou d’autres transports. Donc par essence, l’écologie est liée au chemin de fer et aujourd’hui on a voulu symboliser l’attachement du chemin de fer et des chemineaux à l’environnement »,
Douala est réputée être une ville chaude. Même au sein de Camrail, cela est vécu et donc, le challenge est encore plus grand, celui de planter le maximum d’arbres afin d’atténuer les effets néfastes des changements climatiques. « Nous avons visité le casier de traitement des terres polluées qui sont des terres sorties des installations de Camrail, par la suite nous avons visité la station de déshuilage. Camrail a pris la peine de rapatrier toutes ces traverses, de construire un hangar pour le stockage et un décanteur pour la gestion des effluents issus de cette aire de stockage. Par la suite nous avons visité la station de déshuilage où toutes les eaux-huile sorties des ateliers sont collectées et stockées pour subir une décantation, et cette décantation nous permet de séparer l’eau et les huiles usées. Nous profitons de cette 41e journée mondiale de l’environnement pour poser un acte fort, et déterminant dans la protection de la biodiversité et de l’environnement », déclare Jean Bedim Nyambi, assistant responsable département environnemental et social chez Camrail.
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