Trois mois après son arrivée aux côtés du maire de la ville de Douala, arrêt est fait pour jauger ce qui a été fait et se projeter. Le challenge de cette économiste, accroître les recettes des marchés de Douala.
C’est depuis le mois de mars 2020 que l’exécutif en tête à la Communauté urbaine de Douala est en place. Parmi les plus proches collaborateurs de Roger Mbassa Ndine, le maire de la ville, se trouve Mme Marie Louise Adzogo, quatrième adjointe au maire de la capitale économique. En trois mois, certains faits sortent du lot. Tout d’abord rien ne s’est fait au hasard.
Le maire de la ville a tracé la ligne de conduite à suivre. Un cheminement qui relevait le renforcement de la transparence dans le fonctionnement des espaces marchands en combattant les trafics de toutes sortes, l’instauration d’une cogestion dans les équipements publics marchands entre la ville et les commerçants, l’amélioration de l’hygiène, la salubrité et la sécurité au sein desdits équipements, la sécurisation et le renforcement des revenus de la mairie de la ville issus de ces équipements.
Ça, c’est du côté du cahier de charges. Qu’est ce qui a été fait en trois mois ? Mme Louise Adzogo ressort l’élaboration des projets de divers textes règlementaires (arrêtés municipaux). Ceux-ci doivent désormais régir la gestion des équipements publics marchands, avec un accent mis sur la concertation et la participation active des divers acteurs, entre autres la mairie de la Ville et les commerçants en l’occurrence. En outre, ressortent l’élaboration des projets d’autres outils /référentiels de travail et de gestion. La mise en place de la Direction par objectif 2020 (DPO 2020), l’élaboration des jobs descriptions et cahiers de charges des acteurs clés (Secrétaire technique, Comité de gestion, régisseur, régisseur adjoint, percepteur, médiateur.
Douala étant une ville économique où le commerce est très présent, le quatrième adjoint a signé des conventions de partenariat public-privé, préparé des projets de nomination des régisseurs, des régisseurs adjoints et des percepteurs des équipements marchands. Résultat de course. « La Ville de Douala dispose désormais des textes règlementaires et d’autres référentiels de gestion qui garantissent pour tout citoyen intéressé, une lisibilité, une visibilité et une prévisibilité du management des espaces marchands, de même que ces importants outils dépersonnalisent la gestion, limitant ce faisant les dynamiques de corruption, d’arnaque, de trafic d’influence e et de frustration des commerçants », explique Mme Marie Louise Adzogo.
D’autres actes ont été posés en ce peu de temps qui détermine la poigne, le caractère visionnaire ou non d’un manager. Dans la foulée donc, l’actualisation rapide de l’évaluation du potentiel des marchés, l’élection des représentants des commerçants dans le Comité de Gestion, la passation technique de service des régisseurs entrants et sortants, l’organisation de la cérémonie de prise de service des régisseurs entrants présidée par le maire de la ville, la conduite de nombreux dialogues et médiations ayant conduit au dénouement fructueux des litiges qui parfois datent de près de 10 ans, l’initiation et conduite de 19 réunions consultatives avec divers acteurs intervenants dans les équipements marchands.
Ces faits ne sont pas dénués de résultats. Comme la mobilisation des acteurs (commerçants et agents de la CUD y intervenant) autour des objectifs de la nouvelle dynamique de gestion des espaces marchands qui « est en cours et va aller s’intensifiant. La paix et l’harmonie collaborative sont revenues dans certains marchés. »
Le quatrième adjoint n’oublie d’autres actions qui lui ont permis briller l’image de la CUD au plus loin. C’est le cas de sa présence comme représentante du maire de la ville au sein du conseil d’administration de l’hôpital général de Douala, la représentation ‘’personnelle’’ du maire de la Ville de Douala aux obsèques du Contrôleur financier spécialisé de la mairie de la ville de Douala, la diligence/conduite des études de 06 dossiers d’offre de partenariat/services côtés par le maire de la Ville. Le maire se dit déjà moulée à la fonction et envisage d’autres challenges, comme celui d’accroître les recettes que les marchés de la capitale économique versent à la Communauté urbaine de Douala.
A.O