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Fabien Chicot manque d’assassiner son épouse Audrey Ngo Yetna

by EDC
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Victime de violences conjugales, la patronne de Multiservices et matériel industriel (MSMI) a reçu des coups de marteau sur des parties de son corps. Entre doigts cassés et profondes lésions, la cheffe d’entreprise a porté plainte. Son bourreau, lui, a déjà décliné une convocation du procureur de la République.

Cela fait 23 ans de mariage entre Audrey Ngo Yetna et Fabien Chicot. Comme dans chaque couple, il arrive des moments de tensions. Mais pour Fabien Chicot, cela s’accompagne de coups. Mortels. Le dernier cas de violence inouïe remonte dans la nuit du 29 au 30 novembre 2023. Du temps est passé depuis la survenue de ces tristes évènements jusqu’à la mise sous presse actuellement. L’épouse a voulu bien cerner les contours de ce retour « à la barbarie » et se sent de plus en plus menacée, d’où l’exposition de la situation, dans le but d’aider les femmes victimes de violences conjugales à les dénoncer au plus vite.  

C’est que, cette nuit-là, André Raymond Fabien Chicot renoue subitement avec ses vieilles habitudes de violences conjugales et coince son épouse dans leur chambre commune à Douala. Une copieuse bastonnade est servie à la cheffe d’entreprise. Des conséquences sont listées. « Les agissements de monsieur Chicot Fabien Raymond André qui est parti du domicile conjugal  la même nuit en proférant des menaces de mort ainsi que des menaces sous conditions à son encontre sont contraires aux lois et, cachent à coup sûr  des desseins malveillants susceptibles de lui causer de sérieux préjudices », note le procès-verbal du constat.

M. Fabien Chicot.

Le certificat médical liste des « ecchymoses généralisées », de « douleurs généralisées », de « céphalées  intenses », et un « hématome frontal ». Des témoignages, il ressort que n’eut avait été l’intervention de tiers, la situation aurait bien mal tourné.

Plainte & goût de la mort  

Cette situation a poussé l’épouse jusque-là réservée, à dévoiler l’enfer dans lequel elle vit depuis des lustres du fait de son mari. Une plainte a été déposée auprès des services compétents pour « tentative d’assassinat, menace de mort et blessures graves. »  Il est souligné que les faits sont des infractions de tentatives d’assassinat, blessure graves et menaces de mort, prévus et réprimés par les articles 94, 276, 277 et 302-2 (a) du code pénal.

Doigt cassé, visage tuméfié.

En dehors de cela, révèle la plainte, « depuis environ deux semaines [à la date du 6 mai 2024 Ndlr]», la plaignante « a été contactée  au téléphone par trois inconnus se passant pour des camerouno-danois tenant absolument à arriver chez elle (…) n’étant pas alors disponible, lorsqu’elle a tenté de les recontacter, ils lui diront être repartis au Danemark. Et c’est aussitôt que dès le samedi 4 mai 2024, sieur Chicot sera aperçu à Edéa et Douala au Cameroun où il se trouve entrain de s’immiscer dans les chantiers industriels de l’entreprise de la plaignante. »

Des indiscrétions, Fabien Chicot qui, des jours avant sa tentative d’assassinat, se distinguait par des injures, mépris, violences physiques et verbales, est un homme aux élans mortifères réguliers. Sur son chemin du travail à Douala, il est lui ai arrivé de volontairement percuter des conducteurs de mototaxi. Les archives du couple ressortent, il y a quelques années, un coup marteau asséné sur la tête de dame Ngo Libog. Celle-ci, va décliner un arrangement à l’amiable où 5 millions de FCFA lui étaient proposés.  Elle jugeait l’acte de Fabien Chicot d’une extrême gravité et demandait une punition exemplaire. Finalement, l’on trouvera une issue. Fabien Chicot va jurer de ne plus recommencer.

Que non. Le voilà un matin dans un coin de rue à Bonapriso, un quartier résidentiel de Douala, fonçant au volant de sa voiture au milieu d’un groupe de jeunes du quartier. Ceux-ci vont le faire sortir du véhicule et le rouer de coups.  La notoriété de son épouse va le sortir de la situation. Ce qui n’efface pas le passé de cet ancien militaire qui, plus d’une fois dans sa vie, a déjà tenté de se suicider. Un penchant excessif à la mort dans son ADN qui doit être stoppé au plus vite, pour sauver la vie de l’une des rares icônes industrielles –dans la maintenance industrielle- du Cameroun, que représente la patronne de MSMI, une entreprise très appréciée des pouvoirs publics du Cameroun, qui y voient une fierté nationale.

Situation générée à l’hôpital.

 violent désir de s’accaparer de MSMI

Des jours avant la nuit qui a failli coûter la vie à Audrey Ngo Yetna, Fabien Chicot-employé de son épouse- demande une nouvelle fois, comme cela est désormais une rengaine,  de lui donner le contrôle de l’entreprise.  C’est le refus total de son épouse. Qui sait que son époux a déjà créé quatre entreprises au Cameroun, aucune d’elle n’a jamais prospéré.  Elle juge que céder MSMI revient à déclarer la mort cette pépite industrielle. D’où le refus, car l’entreprise est classée stratégique pour l’industrialisation du pays.

Une situation que ne digère pas Fabien Chicot. Ainsi donc, ce soir du 29 au 30 novembre 2023, il rentre comme si de rien n’était et  trouve son épouse entrain de se faire une manucure. Au bout de 30 minutes, il entre dans une colère et menace de tuer la jeune esthéticienne la prochaine fois qu’elle met les pieds dans la résidence des Chicot. Puis devant plus de six témoins, il frappe un premier coup de marteau sur la tête. Après, suivent toutes les violences infligées. Fabien Chicot prendra la fuite en promettant de ne plus jamais mettre ses pieds au Cameroun. Pendant ce temps, un fils de la maison décide de mettre sa mère à l’abri chez des amis russes présents au Cameroun à ce moment.

A des proches, le Français Chicot confie que  depuis 1999, il a essayé de faire une procédure pour déclarer folle et hystérique son épouse, afin de prendre le contrôle de l’entreprise. Il lui avait été expliqué que cela n’était pas applicable au Cameroun. L’époux violent avait confié qu’un jour, il « en finirait avec elle de toutes les manières. »

Pourquoi donc n’avoir pas dénoncé l’époux violent à temps ? « Le silence de notre icône de l’industrie, depuis 23 ans est dû au fait qu’elle voulait protéger ses enfants et M. Chicot le sachant, a continué ses exactions », explique une connaissance de la famille.  Qui lève un autre pan de voile. « Le sieur Chicot va d’entreprise en entreprise pour saboter MSMI avec des complicités internes. Notre icône de l’industrie a décidé de sortir des sentiers battus, en faisant cette sortie exclusive pour que d’autres femmes, qui comme elle, subissent des violences conjugales, prennent leur courage à deux mains et se battent, dénoncent et quittent ces enfers. » Aux dernières nouvelles, Fabien Chicot a décliné une convocation du procureur de la République.

A.O

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