Si au Cameroun ces entreprises font face des difficultés, ailleurs sur le continent, leurs activités vont bon train.
De source officielle ce 18 juin, Fayat et Egis, actionnaires de Tollcam, le constructeur de 14 postes de péages automatiques sur les principales routes du pays, a pris une décision jugée importante. « Le 2 février 2024, l’État du Cameroun a pris la décision unilatérale de suspendre le partenariat public-privé (PPP) signé avec Tollcam Partenariat pour la construction et l’exploitation de 14 postes de péage sur les principales routes du pays. Depuis cette date, les groupes Fayat et Egis ont maintenu les emplois au sein des entités partenaires du projet et ont cherché à trouver une solution avec l’État camerounais », apprend-on d’un communiqué.
Quatre mois après le début des démêlées, aucune solution n’a été trouvée. Des charges commencent à se faire ressentir. À ce jour, notent ces investisseurs étrangers, les discussions en cours ne laissent entrevoir aucune issue à court terme. « En conséquence, la suspension du contrat de partenariat entraîne l’arrêt des paiements de loyer prévus par l’État à Tollcam, rendant impossible la rémunération des sous-traitants, dont Egis Road Operation Cameroun (ERO Cam). »
Bien plus, « face à cette situation, ERO Cam se voit contrainte de procéder au licenciement de ses employés. Les démarches administratives nécessaires ont été engagées ce jour, impactant près de 160 collaborateurs en plus des quelque 40 employés dont les contrats étaient déjà parvenus à terme. Ce sont donc au total plus de 200 personnes qui auront été démobilisées de ce projet. » Le groupe Egis est présent au Cameroun depuis 1979.
Économie du Cameroun