Le ministère des Finances (Minfi), par l’entremise de Mme Samira Abas, une voix de la maison, annonce que le Cameroun compte 419 établissements de microfinance en activé au Cameroun. Ces entreprises contribuent à 11 % au financement de l’économie du pays. Le Cameroun dans la CEMAC, détient 63 % des EMF fonctionnels. L’univers de ces entreprises est donc hyper actif. Le Minfi relève que les établissements de 1ere catégorie sont ouverts à 88 %, la 2e catégorie 11 % et la 3e catégorie –le parangon- juste 1 %.
Ces données peuvent évoluer, et la transparence, devenir la règle. Pour cela, il y a des exigences managériales que de nombreux directeurs généraux doivent s’approprier. Un manager, conseille, André Alexis Megujou, directeur général adjoint de CCA Bank, doit être reconnu dans ce qu’il est, ce qu’il fait et ce qu’il dit, c’est cela qui inspire la confiance, c’est le point d’intercession de la concurrence. « Un dirigeant doit connaitre le chemin, indiquer le chemin, suivre le chemin. Votre équipe est à votre image. Vous ne pouvez pas vous justifier ou vous dissocier. Il y a un problème ? Vous faites partie du problème. Un dirigeant doit avoir un plan de stratégie. On ne peut évoluer sans repères, sans stratégie, on se dit dans 3 ans, dans 5 ans, je dois atteindre tel niveau et cela qui vous guide. Au fur et à mesure qu’on évolue, on s’évalue, on voit si on est en harmonie. Il faut avoir un plan d’action sinon on ne va nulle part. Un dirigeant doit avoir des lois et des règlements. Il doit avoir l’information, externe ou interne, vous en avez besoin pour piloter. Une entreprise ne peut fonctionner efficacement sans repères », a-t-il déclaré, en marge de la 3e édition l’Initiative pour la transparence dans l’industrie de la micro finance en Afrique centrale (ITIMAC), ouverte à Douala le 12 novembre.
Aloys Onana