Le nouveau système informatique dénommé Cameroon Customs information system (CAMCIS) sera opérationnel à compter du 1er janvier 2020.
« Sydonia n’était pas si mauvais que ça, sauf que il fallait l’intervention humaine, et si la personne n’était pas disponible, elle devait attendre, il fallait voir le chef de bureau quand l’inspecteur n’était pas disponible. Avec le nouveau système, la décote pourra se faire de manière automatique après une certaine durée selon la programmation. Donc nous pensons qu’avec cela, les délais de passage des marchandises vont être très limités », se réjouit Gabriel Maninben, président du Groupement professionnel des acconiers du Cameroun (Gepac).
Ainsi donc, pour remplacer Sydonia, la douane camerounaise a mis en place un nouveau système informatique dénommé Cameroon Customs information system (CAMCIS). Il a été présenté aux opérateurs économiques à Douala le 20 décembre. Pour Seraphin Deffo Deffo, chef de projet Camcis, Il faut dire que Sydonia qui (était) le système en exploit en douane depuis 14 ans, a eu le temps d’être éprouvé, au point qu’aujourd’hui, techniquement il est dépassé. C’est la raison pour laquelle l’Etat a choisi de faire un saut qualitatif en signant avec un partenaire sud coréen un accord visant à développer un nouveau système informatique avec la douane, pour développer un data center pour cette administration.
Les avantages de ce nouveau système de traitement des données en douane a plusieurs avantages. « La particularité de ce système, c’est les innovations. Déjà la possibilité de pouvoir travailler en ligne sans pouvoir interférer avec la douane, la possibilité de pouvoir suivre ses opérations sans se déplacer, la possibilité de pouvoir travailler avec tous nos partenaires sur une seule plateforme, sont des avantages de Camcis », explique M. Deffo Deffo. « Aujourd’hui le passage en douane est très critiqué, notamment avec les chiffres du Doing business, on est persuadé aujourd’hui qu’avec Camcis, on pourra très facilement sortir ses opérations en douane avec un gain majeur de temps. Quand vous imaginez que pour chaque opération il faut aller en douane, rencontrer les responsables, leur fournir les documents, s’il y a des documents qui manquent ou sont insuffisants, on vous demande de rentrer les chercher. Aujourd’hui avec Camcis, tout cela est fini », rassure le chef de projet Camcis.
Albright Fandono