Les deux parties étaient en réunion à Douala pour harmoniser leurs exigences et leurs données chiffrées.
Le nombre de camions de la RCA qui parcourent le corridor Douala /Bangui est important. S’il est difficile de dégager un nombre mathématiquement irréfutable de ces engins pour l’heure, l’on note qu’il est urgent que la dématérialisation des procédures débute, évolue, et épouse tous les segments du fret terrestre entre Douala et Bangui. « Nous avons constaté qu’avant cette fameuse dématérialisation, nous mettions souvent une semaine, parfois deux semaines, pour l’établissement d’une lettre de voiture. Aujourd’hui en quelques minutes, on peut le faire, donc l’impact est très signifiant. Bien plus, nous pensons que nous gagnons aussi en cette célérité parce que nous avons un devoir, entre autre, celui de tout faire pour créer toutes les possibilités de transport fluide entre le Cameroun et nos frères qui n’ont pas de passage maritime, notamment le Tchad et la RCA », déclare El Hadj Oumarou, Coordonnateur général du Bureau de gestion de fret terrestre (BGFT).
Les travaux à Douala le 13 décembre entre le BGFT et Bureau d’affrètement routier centrafricain (BARC) visaient à mettre les parties centrafricaines et camerounaises au même niveau d’information. « A notre niveau nous avons déjà commencé. Mais pour mieux faire des choses nous avons voulu que le BGFT puisse faire une proposition au Bureau national de fret du Tchad, au bureau centrafricain pour une mutualisation des coûts de telle sorte que les trois structures qui gèrent le fret dans la zone CEMAC puissent utiliser le même système d’information, cela facilitera des échanges d’informations entre ces structures. Nous ne pouvons pas nous opposer aux changements. Ce que nous essayons de faire c’est d’aller progressivement. Il est vrai que le BGFT a pris de l’avance en dématérialisant ces procédures, nous allons observer ce que le BGFT a déjà fait pour gagner en temps et en argent », confie Floris Endjito, directeur général du BARC.
Emile Nkoa