C’est une institution qui conçoit, planifie veille à l’exécution des projets et autres investissements capables de rehausser la macroéconomie de cet archipel qui n’a de cesse de s’imposer.
Le Premier ministre mauricien compte beaucoup sur l’intelligence du camerounais Mathieu Mandeng, Directeur général de Standard Chartered Bank à l’Île Maurice. « J’ai le plaisir de vous informer que conformément aux dispositions de l’article 6 (2) de la Loi sur le Conseil de développement économique, l’honorable Premier ministre vous a reconduit dans les fonctions de membre du Conseil de développement économique aux mêmes termes et conditions pour une période de trois ans », annonce Premode Neerunjun, Secrétaire de cabinet et chef de la fonction publique, le poste le plus important de la fonction publique mauricienne.
C’est en 2019 que l‘île Maurice a mis en place son Conseil de développement économique, marquant un nouveau départ pour le paysage économique du pays. Mathieu Mandeng y est depuis lors. C’est une institution stratégique pour le développement de ce pays qui s’occupe de la planification économique, l’investissement, la promotion du commerce et la facilitation. L’intelligence vive du Camerounais Mathieu Mandeng qui -est arrivé à Maurice en 2015 – y joue un rôle clé. Ses suggestions et orientations sont très écoutées. Il est au cœur même de la bonne tenue de l’économie mauricienne.
Selon la Banque mondiale (BM), l’île Maurice a brièvement atteint le statut de pays à revenu élevé en 2020. La pandémie de COVID-19 est venue doucher cet élan. Tout de même, le pays a enregistré un produit intérieur brut de 10 216 dollars par habitant (2022). « L’économie mauricienne s’est avérée autrement résistante aux chocs économiques mondiaux, y compris ceux découlant de la guerre de la Russie en Ukraine, qui a affecté les recettes provenant des arrivées de touristes. La croissance du PIB a rebondi d’un taux relativement modeste de 3,5 % en 2021 et s’est accélérée pour atteindre un taux estimé à 8,3 % en 2022, soutenue par la forte reprise du tourisme malgré les vents contraires de l’invasion de l’Ukraine », note la BM.
Aloys Onana