Le port autonome de Kribi (PAK) a signé ce 1er juillet 2021 un protocole d’accord avec Port of Antwerp International (PAI). De sources officielles, ce protocole porte sur plusieurs points. Notamment l’accompagnement et le conseil dans la planification, le développement, l’aménagement et la construction des infrastructures portuaires et des plateformes logistiques et industrielles.
D’autres segments sont relevés telle la promotion -en vue- de l’établissement d’entreprises intéressées à opérer simultanément dans les deux ports et dans leurs zones d’activités respectives, la promotion auprès des lignes maritimes dans le but de densifier les échanges commerciaux et les trafics entre les deux ports.
Ce protocole d’accord n’est vraiment nouveau. Il est la continuité, le renouvellement des liens tissés il y a trois ans, lorsque le PAK entrait en service. En ce moment-là, le cahier de charges principal portait sur le marketing et le développement des affaires.
Cette vision atteinte, le PAK veut aller plus et loin. Ce qui justifie l’union de forces ce jour –via visioconférence- entre Patrice Melom, directeur général du PAK et Kristof Waterschoot, directeur général de PAI. « Pour atteindre son ambition visant à devenir le complexe industrialo-portuaire de référence dans la sous-région Afrique centrale, le jeune port de Kribi, en exploitation depuis le 02 mars 2018, veut pouvoir capter la longue expérience de PAI sur des problématiques spécifiques dont le développement des capacités d’accueil et des performances opérationnelles, l’attractivité de la zone industrielle portuaire ; la connectivité à l’hinterland et l’efficacité des corridors, le développement durable et inclusif de son territoire d’influence, la digitalisation et l’innovation technologique et bien d’autres », indiquent des sources internes au PAK.
Le nouvel accord de coopération est désormais opérationnel et court à nouveau pour une durée de trois ans. Elle prendra donc fin en 2024. Le partenaire du PAK est spécialisé dans la consultance, la gestion portuaire et les investissements dans des projets portuaires.
En rappel, le PAK, selon le rapport d’activités de 2020, est de plus en plus attractif. 460 escales de navires y ont été notées l’année dernière contre 331 escales en 2019 et 295 en 2018. L’on pointe que la Chine occupe la première place des clients à l’import. L’essentiel des produits asiatiques est constitué des matériaux de construction, les machines, les appareils électriques et des produits alimentaires.
En termes de volumes de marchandise, la Chine totalise pour le compte de l’année dernière, 106 417 tonnes, suivie de Taïwan, 14 773 tonnes, la Malaisie, 13 699 tonnes. La dernière dans ce classement qui passe en revue dix pays ressort la Grande Bretagne, 5 109 tonnes de marchandises. Avec le renouvellement du partenariat avec PAI, il est possible que ces performances se dopent encore un peu plus, dans les domaines contenus dans le nouveau protocole d’accord.
Aloys ONANA
