Le 10 novembre 2020, le Groupement inter patronal du Cameroun a présenté le Livre Blanc de l’économie camerounaise. Un volumineux et enrichissant document qui renferme des recettes et nécessités à mettre en place par les hautes autorités camerounaises pour que l’économie de ce pays d’Afrique centrale se positionne avec autorité et que le Cameroun devienne un vrai leader économique, tant sur le continent que dans le bloc économique d’Afrique centrale. La rédaction et la production de ce document, faut-il le rappeler, faisait partie du programme d’action de Célestin Tawamba, élu à la tête du Gicam le 29 juin 2017.
Le 10 novembre dernier donc, des motions de soutien ont commencé à poindre, juste après la publication du Livre Blanc sur l’économie camerounaise. « Un second mandat ! Un troisième même ! », a-t-on entendu de la bouche de nombreux créateurs de richesse de poids, présents au sein de ce patronat qui compte 729 entreprises, 21 associations, des entités qui totalisent un chiffre d’affaires de 9 860 milliards de FCFA, et 221 000 emplois.
De nombreuses actions sont mises à l’actif de Célestin Tawamba qui, lors de son élection, avait misé sur un Gicam « de service, d’action et de résultats concrets. » La digitalisation a pris de vraies rondeurs ici. Le site internet de ce patronat, selon le rapport d’activités de 2018, ressort, jusqu’en mai de cette année-là, 129 238 utilisateurs et 18 % de nouveaux utilisateurs, tout comme l’on recensait 583 598 pages vues. Des données qui ont sans doute progressé, au regard du dynamisme de Célestin Tawamba. « J’ai beaucoup entendu perler du Gicam », confesse Dr Corinna Fricke, ambassadrice d’Allemagne au Cameroun, en poste à Yaoundé depuis août 2020.
Des actions de Célestin Tawamba, l’on peut noter la réduction du mandat de président, passé de 5 à 3 ans, la maximisation du dialogue avec la haute administration – les passages du ministre des Finances ici ne se comptent plus depuis 2017- tout comme les patrons ministériels du Cadastre, Pêche et industrie animale, PME, Mines, etc. « Nous avons soumis au gouvernement-fait sans précédent- une proposition de réforme complète de notre système fiscal. Et au sein du Cameroun business forum et autres lieux de concertation, nous avons multiplié des interventions en faveur des PME, pour la fin d’une bureaucratie paralysante pour les entreprises et pour un dialogue Etat-Secteur privé mieux structuré et plus efficace », souffle-t-on.
Un partenariat a été réactivé avec le Medef, l’influent patronat français, ainsi qu’un mémorandum of understanding a été signé avec le puissant patronat ivoirien. Des contacts avec la diaspora économique sont listés, entre autres. Des actions qui semblent vraiment convaincre les créateurs de richesse au sein du Gicam, qui pourraient renouveler leur confiance à Célestin Tawamba, 54 ans, le 16 décembre prochain, jour où le mandat sera mis en jeu.
Il y a 3 ans, après deux heures de vote, sur 173 votants, 153 patrons avaient choisi la liste « Le GICAM en action » ; 19 avaient voté contre et 01 avait introduit un bulletin nul.
Aloys Onana