Les pouvoirs publics leur promettent une sécurité totale, chacun pourra donner son point de vue et retourner là où il vit.
Le Grand dialogue national qui s’ouvre au Cameroun au palais des Congrès le 30 septembre prochain affiche déjà ses couleurs par la qualité des gens appelés à prendre part à ces travaux. La primature a adressé des invitations même aux acteurs anglophones perçus comme ‘’le noyau dur’’.
Parmi eux, Mark Bareta, Marc Chebs Njoh, Milton Takah, Elvis Kometa, Boh Herbert. La liste est bien longue. A tous, un message d’invitation de Joseph Dion Ngute, Premier ministre chef du gouvernement, qui agit pour la circonstance au nom du chef de l’Etat et invite tous ces activistes qui vivent aux USA, en Belgique, Angleterre, Norvège etc. à prendre part au dialogue national.
Les conditions de sécurité de toutes personnes sont-elles garanties ? Dans le cercle des préparatifs de ce grand rendez-vous, l’on souffle que « les ennemis » de la République hier, n’ont rien à craindre pour leur sécurité et de leur retour après la rencontre. Il en va, glisse un haut fonctionnaire, de la crédibilité et de la signature de l’Etat du Cameroun.
C’est dans cette perspective qu’un fin connaisseur de la communication a été choisi le 25 septembre, en la personne de Georges Ewane, un journaliste anglophone, enseignant à l’université de Yaoundé 1. Il sera porte-parole du grand dialogue national annoncé par le président de la République Paul Biya. Il aura pour mission de diriger le comité de dialogue national, et de parler à l’oreille de ces « séparatistes » qui auront l’oreille un peu difficile.
Emile Nkoa