Les sportifs de toutes les disciplines pratiquées au Cameroun peuvent désormais trouver de nouveaux équipements dans les rayons d’une boutique déjà opérationnelle.
Audrey Ngo Yetna Chicot dévoile les raisons qui justifient son choix d’emmener au Cameroun des équipementiers russes et biélorusses. « Je suis entrée dans le football pour apporter le changement. J’espère que cette présentation [qui a eu lieu à Douala le 16 mars] en est un début, le commencement de ce changement. Je voudrais simplement qu’on se dise que dans ce changement, il faut qu’on ait des partenaires sûrs. Dans le gagnant-gagnant. Je ne marche pas avec des partenaires qui vont encore nous entuber. Je suis dans le gagnant-gagnant et nous-mêmes, pouvons régler nos problèmes entre nous. Il n’est pas question que, parce que j’ai des partenaires russes, qu’ils viennent ici pour régler les problèmes du Cameroun. Non ! Il est question qu’ils nous enseignent comment ils ont réglé leurs problèmes pour que nous puissions régler les nôtres. Je les mets toujours en concurrence. Il y a Trek et Ucan qui sont tous deux des partenaires. »
De manière sous-jacente, ressort un désir. Celui de permettre aux sportifs du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale d’accéder à d’autres équipementiers que ceux qui leurs sont traditionnels. « Ces deux équipementiers qui sont russes et biélorusse, il y en a trois en fait, ils sont des équipementiers qui se complètent. On en a un qui fait dans tous les sports – le football est le sport roi certes- mais il y a tous les autres sports, il faut qu’on arrive à réveiller les autres, le Cameroun est une nation de sports, quand on dit « Cameroun pays du football », ce n’est pas juste, car c’est du sport en général. C’est pourquoi nous avons emmené quelques échantillons pour montrer ce que nos partenaires sont capables d’offrir. »
La présentation des nouveaux équipementiers a été faite en présence de Sa Majesté Gaston Mbodi Epée, Chef supérieur du canton Bassa’a. De son appréciation, la présidente Audrey Ngo Yetna Chicot « a embrassé un domaine qui est difficile pour les femmes, le domaine sportif. Je crois qu’elle y excelle malgré les embuches. Elle vient de créer un club après ces embuches, un club qu’on appelle Botafogo Grande Sanaga Maritime. Elle est entrain d’étendre son aura sur l’ensemble du monde, parce, avoir des partenaires avec des pays étrangers, ce n’est pas facile, ce n’est pas donné d’avoir des partenaires fiables. Je crois que je retiens que le sport a une relation directe avec la culture car nous, au niveau de la chefferie, nous promouvons le sport et la culture. La présidente est donc dans le bon chemin, parce qu’elle sait allier le sport et la culture. »
Toute première figure à défendre et à promouvoir les produits made in Cameroon, la présidente de Botafogo GSM dans sa stratégie permet également la visibilité, la vente des produits issus du savoir-faire camerounais en Russie, en Biélorussie, pour une coopération multilatérale qui fasse des retombées économiques profitables à tous.
