À terme, l’on aura 200 logements dont 142 villas de divers types.
C’est un projet qui implique le ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu), la Société Immobilière du Cameroun (Sic), la Mission pour la Promotion des Matériaux Locaux (Mipromalo), et les Cimenteries (Cimencam).Trois structures étatiques en charge des questions de logement. «Nous avons tous pour objectif commun de garantir aux populations, aux camerounais un accès aux logements décents et à faible coût », déclare Benoît Galichet, directeur général de Cimenteries du Cameroun (Cimencam).
Ce projet prend son origine dans la signature d’une convention avec les structres étatiques sus-indiquées. Nous sommes en 2019. Cette convention a été consolidée le 31 mai 2021 par la signature d’un accord de partenariat.
Situé au Nord-Est de la ville de Garoua dans l’arrondissement de Pitoa sur la route de Gachiga, le projet s’étend sur 10ha. Les logements en chantier nécessiteront 3, 4 milliards de FCFA, ce qui permettra de produire 200 logements parmis lesquels 142 villas, 9O T4 et 52 T3. L’on y aura également 58 logements collectifs (T4, T5 et T6). Un centre de santé, une école maternelle et primaire. Un espace commercial, un poste de sécurité. Un complexe multisports, un château d’eau, un jardin public. Cimencam qui accompagne le projet en est le principal partenaire technique puisque chargé de la production des matériaux de construction.
Avec le lancement récent des travaux de construction de l’usine de clinker à Figuil , Cimencam se positionne comme un maillon un essentiel de la chaîne de production de logements. «Notre but est de mettre à contribution le réseau de distribution de Cimencam pour l’acquisition de matériaux de construction à des coûts compétitifs, de trouver des solutions technologiques promouvant le matériau terre-ciment pour rendre les performances techniques et environnementales et esthétiques remarquables, ainsi qu’une réduction des coûts de construction », indique le directeur général de Cimencam.
Pour le DG de la Sic, cette innovation permet de « faire face à l’urbanisation rapide et l’accélération de la croissance démographique ».
Reine Kouna