Le PMUC prié de recruter encore plus
Le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle pense que cette entreprise dispose de tous les moyens pour engager de nombreux jeunes.
Issa Tchiroma Bakary (ITB) n’évoque pas les performances financières du Pari mutuel urbain camerounais (PMUC). Mais reste convaincu que cette entreprise peut mieux faire en termes de recrutements. « Vous qui réalisez des plu values, ce que souhaite le gouvernement, c’est que vous réussissiez. 2019, au mois de décembre, moi qui récence le nombre d’employés recrutés de manière globale et générale, il faudrait que je lui dise, ( au président Paul Biya) que son gouvernement a été à la hauteur de ses prescriptions. Que le gouvernement a recruté au moins 500 mille âmes. Au PMUC, vous êtes à 500/555 et que vous avez 1000 autres, le directeur général m’a donné le chiffre exact tout à l’heure, vous avez arrondi, j’accepte. Vous avez donc 1200 (indirects) et 553 (directs). C’est pas mal. Mais le PMUC peut faire mieux. Vous devez faire mieux. Vous devez faire mieux parce que votre gouvernement vous soutient », se convainc le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, en visite de travail à Douala du 16 au 19 juillet.
Les raisons de multiplier les recrutements quid à casser la caisse, sont glissées par ITB. « Quelqu’un qui ne travaille pas et qui voit les autres travailler et qui sait qu’il est en marge de sa société, et parce que cette société ne lui apporte pas ce qu’il en espère, il est prêt à devenir radical puisque de toute manière il n’a rien à perdre. Vous devez donc être à ses côtés, vous devez l’assister en tant que partenaire du gouvernement. Nous avons en moyenne 1,5 millions de jeunes diplômés qui n’ont pas de travail. Il fraudrait qu’ils réalisent à travers votre engagement que les lignes bougent. »
Au sujet des clients parieurs de cette entreprise, l’on apprend au travers d’une enquête de la maison PMUC que c’est des hommes “responsables”, généralement mariés, généralement père de 3 enfants, exerçant une activité personnelle, beaucoup y sont depuis 10 ans en moyenne dans le pari. 80 % ont moins de 40 ans, 69 % ont plus de 40 ans, 93% sont des hommes et 5 % sont des femmes. 67 % exercent dans les professions libérales ; 70 % y sont dans leur profession depuis au moins 10 ans, 92 des parieurs % jouent assez régulièrement.
Roger Powell Messassa
