Parmi les 5 clubs nouvellement créés, Botafogo GSM (Grande Sanaga Maritime) est le seul en règle. Paradoxalement, à la Fecafoot, les portes restent fermées.
Le blocage arrive à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). C’est que, depuis sa création, Botafogo GSM (Grande Sanaga Maritime) ne ménage aucun effort pour la compétitivité de ses joueurs et pour suivre tous les canons nécessaires devant lui permettre d’être en règle avec les exigences officielles et internationales.
Cela va plutôt bien avec les autres. « Nous les seuls à être en règle, avons de la peine à comprendre des blocages inutiles. Comment comprendre que la FIFA TMS validé tous nos joueurs, après que le départemental l’ait fait et ait aussi donné son accord favorable, que le ministère des Sports donne son accord favorable. Mais depuis un mois et demi, la Fecafoot, qui a le contrôle de fifaconnect, aille bloquer seulement BGSM afin de nous empêcher de finaliser le transfert des licences émises par le TMS pour impression », s’étouffe de colère le top management de BGSM.
De son appréciation sur la base de certains détails, « il ressort de tout ceci que c’est Mme Céline Eko qui est à la manœuvre, comme pour la dynamo qui a une fois de plus bloqué nos licences. Je ne la connais pas du tout. Si elle en a après moi, qu’elle me le dise », gronde dame Audrey Chicot qui, depuis son entrée dans le monde du football, a apporté des changements radicaux.
Elle ne prend pas de subventions, paye ses joueurs à 75 000 FCFA, à cela il faut ajouter 40 000 FCFA de prime d’entraînement, la prise en charge médicale. Dans sa vision, se trouve déjà en bonne place la construction d’un site multisports, dont les travaux ont commencé. « Elle a remis le footballeur au centre de tout. Alors qu’est-ce qui ne va pas? » S’interroge –t-on.
A.O
