À la suite de sa nomination au poste de président de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun par décret présidentiel le 19 février 2020.
Certes, les nominations du président, du vice-président, du secrétaire permanent et des membres de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun (CDHC) par quatre décrets présidentiels interviennent en application de la loi du 19 juillet 2019 portant création, organisation et fonctionnement de la CDHC. Cette phase décisive de la mise en place de la nouvelle institution nationale des Droits de l’homme du Cameroun était donc attendue. D’autant que la préparation de certains textes organiques était déjà en cours ici et là.
Mais lorsque j’ai eu connaissance de ma nomination, j’ai été pris de saisissement par la soudaineté de ce changement de statut. Je tiens à exprimer toute l’étendue de ma gratitude au président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya, pour cet incandescent honneur. J’ai ensuite assisté ébahi au coup de théâtre qui a transmuté, que dis-je, qui a transfiguré la structure dans laquelle je travaille depuis six ans.
Il s’agit à présent, et dès lundi (22 février 2021), de m’atteler à organiser la prise de fonction des 15 nouveaux commissaires, puis d’accélérer les travaux en cours à notre niveau qui concernent aussi bien l’organigramme du Secrétariat permanent de la CDHC que le cadre stratégique de performance de la CDHC pour les dix prochaines années, afin de mieux nous investir dans l’accomplissement des trois missions qui sont les nôtres, à savoir, la promotion, la protection des Droits de l’homme et, de manière très spécifique, la prévention de la torture.