La deuxième édition se prépare à Douala
Elle aura lieu du 29 mai au 1er juin 2019.
« Notre objectif est de développer la culture de l’assurance afin de la populariser, la rendre accessible à un plus grand nombre parce que toute activité humaine est concernée et encadrée par l’assurance. Et donc, parmi les produits de première nécessité, l’assurance doit rentrer dans nos mœurs comme le téléphone mobile », indique Théophile Moulong, président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun, (ASAC).
Ainsi donc, du 29 mai au 1er juin 2019, se tiendra à Douala au club Camtel Bépanda la deuxième édition des Journées de l’assurance. Une organisation qui se justifie dans un univers où le taux de pénétration de l’assurance est juste à 2 %. « Nous voulons rendre l’assurance accessible à tous les camerounais, tous doivent pouvoir profiter des bienfaits de l’assurance. Il faut sortir des rapports de méfiance entre les assureurs et le grand public. Nous voulons recevoir tout le monde, des bayam sellam (revendeuses), les élèves, les patrons de PME, les patrons des grandes entreprises », appuie Esther Tiako. Le thème de cet évènement porte sur « S’assurer avant l’accident », et d’autres thématiques qui seront débattues pendant toute la durée de la cérémonie. Le premier jour, l’on parlera de l’assurance vie, l’assurance automobile sera débattue le deuxième jour, le digital quant à lui arrivera à la troisième journée et la quatrième journée, sera consacrée à la prévoyance.
L’entrée à la plus part des évènements économiques qui se tiennent au club Camtel Bépanda est payante. Mais au regard de la faible pénétration de l’assurance au Cameroun et étant donné que l’assureur fait partie des acteurs économiques qu’on recouvre rapidement de qualificatifs peu honorifiques, l’évènement de Douala sera gratuitement ouvert au public afin que les conducteurs de moto taxis –évalués à 3000 dans la capitale économique- trouvent enfin le chemin qui mène à l’assurance, question aussi de permettre aux gagne petits de s’assurer. « Au Cameroun les gens n’ont pas encore la culture de l’assurance. Le secteur peut paraître fermé parce que les gens n’aiment prévoir le malheur. Il faut expliquer au public ce que nous faisons », martèle Esther Tiako.
Emile Nkoa