Annonce faite à Douala le 02 février lors d’un meeting de proximité qui a eu lieu au quartier Bobongo.
De nature posé et discret, le maire en lice pour un second mandat à la maire de Douala 3e est une bête de scène politique qui se déploie avec vigueur lorsqu’il s’agit de convaincre ses potentiels électeurs. Le seul maire à Douala à affronter les municipales en vue en brandissant son bilan depuis 2013, Job Théophile Kwapnang présente les contours de son futur mandat au soir du 9 février, une fois que les électeurs lui auront renouvelé le mandat, est-il convaincu.
Ayant la mairie la plus vaste de la capitale économique – 108 quartiers- Job Théophile axe ses futures réalisations sur plusieurs plans, notamment économiques et sociaux. « Le peuple, c’est vous ! Le pouvoir c’est vous, lance-t-il, poing levé, à l’endroit des populations du quartier Bobongo, sorties en masse le 02 février à la rencontre du candidat du parti à la balance, qui veut un nouveau bail comme chef de l’exécutif municipal à Douala 3e. Mais ce pouvoir, pour l’avoir il faut introduire le bulletin rose dans l’urne le jour du vote. Et après avoir voté, ne repartez pas sans avoir vu le procès verbal entrer dans la voiture. En clair, défendez votre vote ! » Prescrit Job Théophile Kwapnang.
Pour son mandat à venir si les électeurs sont d’avis, le plan d’action n’est pas dans les nuages. Il est déjà bien ficelé, surtout qu’il s’inspire des actions sans nombre menées depuis 2013. Mais pour le nouveau mandat, les infrastructures routières occupent une bonne partie des préoccupations. Le quartier Bobongo est en réalité voisin à un bras mort du Wouri, ce qui rend les mouvements humains difficiles en saisons pluvieuses. L’engagement est pris de donner un coup d’accélérateur autant sur les ruelles du coin que sur les caniveaux. « J’ai passé mon temps avec vous. Vous m’avez vu à l’œuvre faire des routes et beaucoup d’autres choses. Nous allons continuer dans cette logique. Après le 9 février, nous allons reprendre nos pelles et travailler nos rigoles. Je vous invite à travailler avec moi», indique-t-il, sous un tonnerre d’applaudissements.
A Douala 3e, le SDF brandit ses muscles, au regard de la foule non négligeable pendant les meetings de ce mythique parti. Pour faire complet, la tête de liste de ce parti pour le compte des législatives à Wouri Est Jean Michel Nintcheu n’est pas en campagne les mains vides, sans faits d’armes durant la dernière mandature.
A son actif, explique-t-il, l’on liste pour le compte du dernier bail à l’hémicycle 05 propositions de loi et 38 questions orales aux membres du gouvernement. « Nous avons crée un véritable front à l’Assemblée nationale. Quand nous ne l’avons pas fait, nous sommes sortis. Nous avons bloqué en 2017 une session parlementaire parce que nous demandions qu’il ait le problème anglophone à l’ordre du jour. Nous avons même arraché le micro à Philémon Yang, alors Premier ministre parce que nous voulions que ce problème soit pris en compte. Si vous nous donnez plus de députés, nous auront de quoi peser encore plus », explique-t-il car, en nombre conséquent, le SDF pourra alors suggérer et obtenir la modification de la Constitution pour réduire le mandat présidentiel à 5 ans, défendre le fédéralisme, protéger l’économie actuellement en péril zone en anglophone. Le SDF est à la recherche de 60 députés près ces élections couplées du 9 février 2020, ce qui lui permettra de défendre à l’Assemblée nationale tout ce qui peut contribuer au développement du Cameroun dans son entièreté.
Aloys Onana