La BCGG adopte un budget de 80 millions de francs
Des séminaires sont dans le viseur afin d’emmener toutes les entreprises membre de la Business coalition for good governance (BCGG) à fermer leurs portes à la corruption.
L’assemblée générale de la Business coalition for good governance (BCGG) a eu lieu le 25 avril à Douala. Moment au cours duquel les patrons d’entreprises rassemblés au sein de la BCGG ont mis sur la table les défis de 2019, non sans avoir analysé les difficultés de 2018, année au cours de laquelle CDC, SONARA, Hôtel Mont Fébé n’ont pas respecté leurs engagements financiers. Pour cette année, le budget est bien stratifié. Les dépenses courantes s’élèveront à 36 670 000 de francs (45,3% de l’enveloppe), les dépenses imprévues sont projetées à 7 200 000 (8,9 %). Les formations en entreprises -15 au total sont prévues cette année – absorberont 19 800 000 (24,4 %).
Cette année, la BCGG envisage de muscler sa visibilité à travers la presse en ligne, la presse écrite, LinkedIn, une news letter, télé vision, radio, Twitter, Facebook. Ce qui justifie la prévision de 10 019 000 francs (12, 4%). Les différents déplacements ici comme ailleurs devront nécessiter 3,2 millions (4,0 %) et le matériel de roulement et d’impression, 4 100 000 francs, soit 5,1%. Le total du budget de cet organisme qui regroupant en son sein des patrons qui sont déterminés à éradiquer la corruption dans leurs entreprises s’élève à 80 989 000 francs.
Cette année, le directoire de la BCGG sous la conduite de Perrial Jean Nyodog programme faire entrer d’autres membres dans l’association, saisir les avocats afin que les textes officiels contre la corruption soient plus influents, choisir un artiste musicien qui composera un titre contre la corruption, un chant qui sera densément divulgué afin de faire comprendre à la masse le caractère hideux de la corruption.
Le Groupement inter patronal du Cameroun, Entreprises du Cameroun, différentes représentations diplomatiques, GFAC, CBF, AmCham, NPG sont autant de ressources entrepreneuriales auxquelles Perrial Jean Nyodog et son bureau de direction vont se tourner pour marquer cette année. « La Business coalition for good governance est une organisation importante car il s’agit de l’engagement du secteur privé camerounais qui prend sur lui de lutter contre la corruption et cela est à saluer au plus haut point », indique Rowan Laxton, Haut commissariat de Grande Bretagne à Yaoundé. « Tout le monde sera concerné par ce challenge. Patrons, employées etc. personne ne sera mis de côté. Nous allons les aider à implémenter un code éthique au sein de leurs différentes entreprises afin de les aider à mettre en place des programmes conformes qui ne sont pas seulement appliqués à leurs employés, mais aussi à leurs partenaires, à leurs sous-traitants », annonce le directeur général de Tradex.
Roger Powell Messassa
