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Lutte contre le chômage

by EDC
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Atouts du secteur portuaire

Des métiers y abondent. De l’argent aussi.

Le Cameroun compte à lui seul quatre ports en Afrique centrale. Ce qui est une exception. Problème ? Les chercheurs d’emplois de ce pays ignorent la marée d’opportunités d’emplois qu’offre le domaine portuaire, tout comme ils restent convaincus que décrocher un travail dans cet univers constitue une grosse difficulté. « Il est difficile de savoir quand on recrute au port. A Douala ou Kribi et cela pourrait se reproduire à Limbé ou Garoua une fois ces ports solidement installés », observe André Nouma, employé dans une entreprise et qui songe à une reconversion dans le domaine portuaire. « Le langage portuaire est un peu rébarbatif, tout comme les emplois de ce domaine sont un peu opaques. On voudrait bien savoir ce qu’il en ait, comment se faire recruter », explique Jeanne Honorine Kepseu, étudiante.

le Minfop en compagnie des ténors de la place portuaire

Des travailleurs, chercheurs d’emplois et étudiants qui sont donc venus à la 8e édition du Salon international des métiers et de l’emploi (SIME), tenu à Douala du 13 au 15 mars. Occasion pour les patrons du secteur de donner à tous les opportunités d’emploi, et surtout, les conditions à remplir pour espérer frapper à l’œil des recruteurs d’ici. D’abord la portée économique du domaine portuaire. « Il y a onze métiers qui sont disponibles au port », explique Gallus Fouda Fouda, président du syndicat national des transitaires transporteurs acconiers et consignataires  du Cameroun (Syntrac). Les onze métiers favorisent par exemple la disponibilité de 3000 emplois actuels parmi les dockers. Un corps fort utile à la marche d’un port et que le Syntrac veut voir urgemment revalorisé. « Il y a beaucoup d’argent au port. Un docker doit décemment gagner sa vie. On ne prend pas n’importe qui pour être calier, magasinier etc. Le docker n’est pas comme vous pensez. Il faut que ça change. C’est pour cela que nous avons voulu que le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle vienne voir ce que le port à lui seul peut apporter comme opportunités d’emplois à notre jeunesse qui n’attend que d’être formé et recruté », ajoute le président du Syntrac.

Les emplois que peut générer le secteur portuaire sont bien nombreux. Tous pouvant largement contribuer à la bonne marche de l’économie d’un pays. Transitaire, surveillant de port, responsable logistique, responsable commercial, pilote maritime, officier de port, opérateur de sûreté portuaire et de navires, officier de port, aconier etc. De nombreuses opportunités que les jeunes doivent saisir pour sortir du chômage. Mais une condition. «Il faut se former.  Sous l’autorité du président et des membres de Port synthèse qui m’ont conféré la faculté de les représenter, je peux vous affirmer que travailler dans le secteur portuaire ne relève pas du mythe. Actuellement, ledit secteur regorge de plus de 8 000 employés qui sont bien Camerounais », déclare Dieudonné Onana Ndo, président de Port synthèse. « A l’heure actuelle, il y a beaucoup d’écoles qui forment des déclarants en douane. Il y a toute une mosaïque d’écoles. Toujours est il qu’il y a des personnels qui ont construit des établissements scolaires ou alors universitaires pour former des déclarants en douane. Si vous êtes formés, vous pouvez vous faire recruter par les entreprises comme les nôtres », lâche Albert Etoundi, directeur général d’EQUATRANS, une entreprise de transit qui a pignon sur rue sur la place portuaire. La 8e édition du SIME avait pour thème « Emplois portuaires, une marée d’opportunités. »

A.O

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